Bonjour à toutes et à tous,
C'est une victoire bien mitigée que je vous annonce.
Victoire parce que nous avons obtenu le jugement du propriétaire de DINA, que celui-ci a été reconnu coupable et condamné par le tribunal.
DINA a été défendue avec coeur et les avocats ont brillamment plaidé pour que justice lui soit rendue. Que son âme repose en paix.
Toutefois, le verdict est décevant puisque l'individu a été condamné à une peine d'emprisonnement de quatre mois assortie de sursis simple, et à l'interdiction sur 10 ans de détenir un animal. La procureure avait requis l'interdiction à vie. Pourquoi n'a-t-elle pas été suivie ?
En ce qui concerne l'indemnisation des parties civiles, l'homme est condamné à verser à chaque association (DEFENSE ANIMALE BELFORT, STEPHANE LAMART et FBB) les sommes de :
- 800 euros à titre de dommages et intérêts
- 500 euros sur le fondement de l'article 495-1 du code de procédure pénale.
Merci à vous d'avoir soutenu DEFENSE ANIMALE BELFORT - D.A.B. dans son combat.
Chantal GIROT
Présidente de DEFENSE ANIMALE BELFORT - D.A.B.
«Le 8 août, pompiers, gendarmes et policiers intercommunaux ont découvert dans un logement du quartier des Vignes, le cadavre d’ un chien dans un état de décomposition avancée. Il y était enfermé depuis plusieurs mois, sans avoir de nourriture et d’eau. »
L'odeur et l'invasion de mouches incommodaient les voisins qui ont donné l'alerte pensant au décès du propriétaire des lieux !
Contactée par la famille du coupable, Défense Animale Belfort – D.A.B. dépose plainte pour abandon et actes de cruauté envers un animal domestique et demande que soit prononcée à l’encontre du propriétaire de la chienne, l’interdiction à vie de détenir un animal.
Elle s’appelait DINA, croisée labrador, âgée de 7 ans, la malheureuse chienne n’aura connu que maltraitance puisqu’elle vivait dans un garage, à l’attache, battue, avant d’être « récupérée » par son nouveau tortionnaire.
Son frère, très inquiet pour cette chienne adorable, lui avait proposé de la prendre en accueil :
« Je m’étais engagé à la prendre le temps qu’on lui trouve une famille parce qu’il ne la sortait qu’une fois tous les trois jours et qu’elle n’avait que la peau sur les os » nous confie le jeune homme, bouleversé.
Puis le propriétaire de DINA a quitté sa maison au cœur de l’hiver 2018, sans emmener sa chienne.
« Au début il venait tous les jours, il nous a ensuite affirmé qu’il avait placé la chienne dans une maison avec un grand jardin, parce qu’il voulait qu’on le laisse tranquille. Il a menti à tout le monde. A partir du mois d’avril 2019 nous n’avons plus eu de nouvelles de DINA, et à partir de juin il n’a plus réapparu. »
DINA est restée enfermée, seule, souffrant le martyre, pendant toute la période de canicule de l'été 2019, abandonnée par son maître qui «se baladait dans la commune sourire aux lèvres alors que sa chienne était en train d’agoniser. »
Ce grave cas de maltraitance ne doit pas rester impuni.
Nous demandons à Monsieur Eric PLANTIER, Procureur de la République de la Ville de Belfort de prendre en considération notre plainte en application de l’article 521-1 du code pénal, afin que justice soit faite.
Chantal GIROT
Présidente de Défense Animale Belfort - D.A.B.