Sam n’est qu’un exemple de plus des tristes conséquences que peut avoir l’achat irréfléchi d’animaux de compagnie.
Moins de deux ans après son adoption par sa propriétaire, ce jeune berger australien, est déjà l’objet d’une nouvelle annonce de vente sur Leboncoin.
De toute évidence, cela faisait un moment que sa détentrice ne s’en occupait plus (si tant est qu’elle s’en soit déjà occupée).
Son état est catastrophique, il n’a que la peau sur les os et son pelage semble n’avoir jamais été entretenu : il est éparse, couvert de bourres de poils.
Privé de nourriture depuis un moment, il manque une quinzaine de kg à ce chien squelettique pour atteindre un poids normal pour sa race.
Plusieurs signalements pour maltraitance ont été donnés par des personnes l’ayant rencontré en vue de l’adopter, avant que les forces de l’ordre n’interviennent avant-hier, à Toulouse, au domicile de sa propriétaire.
À leur arrivée à 7 heures du matin, le pauvre chien est recroquevillé, seul, sur un minuscule balcon.
Il n’y a aucun doute, il y a passé la nuit, et doit sûrement s’y trouver la plupart du temps.
Pris en charge et confié à un service vétérinaire depuis, Sam est actuellement en danger de mort.
Sa propriétaire, elle, a été appréhendée par le parquet de Toulouse. Elle risque jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende.
Il faut que justice soit faite pour Sam, à hauteur du traitement qu’il a subi.
De plus, la cession d’animaux de compagnie est un vrai métier. Ne s’improvise pas éleveur ou association qui veut.
Personne n’est réellement apte à déterminer à qui léguer un chien sans les compétences nécessaires.
Comment les acquéreurs peuvent être au courant des besoins et du passif du chien ? Comment savoir réellement à qui on le confie ?
Même si, dans ce cas, la petite annonce a permis de déceler les mauvais traitements de Sam, elles ne devraient plus être admises.
Pour que justice soit rendue à Sam, et que sa propriétaire encourt la peine maximum,
Pour que les animaux ne soient plus considérés comme des objets, mais bel et bien comme les êtres sensibles qu’ils sont,
Pour que la vente ou la cession sur les sites de petites annonces soit bel et bien interdite par les particuliers,
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