Dans le Var, en ce début d'année, s'est produit une véritable injustice.
Les propriétaires de Toki, un petit Bichon Maltais de 2 ans ont reçu la visite de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations), leur informant que leur protégé aurait été en contact d'un chien décédé de la rage.
En premier lieu, la DDPP affirme aux propriétaires de Toki qu'il sera soumis à des contrôles vétérinaires mensuels pendant 12 mois.
Mais, quelques jours plus tard, le drame se produit, dans l'incompréhension totale.
Un employé de la DDPP, 2 policiers et 2 infirmiers se présentent à leur domicile avec une grave sentence : un arrêté municipal ordonne l'euthanasie de Toki, de toute urgence, sous motif qu'il aurait été contaminé par la rage.
Demandes de recours, examens vétérinaires, dépôt de requête en référé-liberté... Sa famille a remué ciel et terre pour sauver Toki.
La DDPP a été jusqu'à faire venir les forces de l'ordre et un serrurier pour récupérer Toki.
Imaginez la scène : les forces de l'ordre à votre porte, avec un serrurier, votre petit chien dans vos bras, et vous savez pertinemment que vous serez dans l'obligation de leur donner. C'est déchirant.
Quelques jours plus tard : Toki est décédé.
L'histoire ne s'arrête pas là.
Les analyses post-mortem ont révélé que Toki n'avait jamais été contaminé par la rage.
Il s'agit d'une euthanasie abusive, fondée sur aucune preuve. Toki n'a ni été mordu, ni griffé, ni léché par l'autre animal atteint de la rage. Leurs chemins se sont simplement croisés.
Pourquoi aucun test n'a-t-il été mené sur Toki avant l'euthanasie ?
Doit-on réellement procéder à l'euthanasie de chaque animal qui entrerait hypothétiquement en contact avec un animal malade, sans aucune vérification ?
C'est un non-sens.
Les procédures d'euthanasie d'animaux en contact avec d'autres contaminés doivent changer, et comprendre des tests spécifiques, capables de nous prouver si oui ou non, l'animal est atteint de la rage.
Aucune euthanasie ne devrait être appliquée sans test préalable.
Pour rendre justice à Toki,
Pour que nos animaux soient enfin considérés comme des êtres vivants en changeant les procédures abusives,
Signez cette pétition.
source : https://www.ouest-france.fr/sciences/animaux/var-un-chien-euthanasie-pour-une-suspicion-de-rage-ses-maitres-deposent-une-main-courante-98d634ee-d0d4-11ee-9f82-af005fb2f6fc
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