Nous passionnés d’oiseaux d’ornement et de compagnie, refusons toute évolution de la législation vers une liste positive liberticide de notre droit à vivre avec l’animal de notre choix correspondant à la réglementation déjà actuellement en vigueur.
Avec l’Union Ornithologique de France, nous demandons aux parlementaires de retirer l’amendement n°415 de la proposition de loi sur la maltraitance animale créant dans le code rural un nouvel article L.214-2-1 renvoyant au pouvoir exécutif le soin de nous dire quelles espèces seront autorisées aux particuliers.
Ainsi que l’a expliqué à l’hémicycle le Ministre de l’agriculture, M. Julien Denormandie, une réglementation existe déjà au travers de l’arrêté du 8 Octobre 2018. Certaines espèces considérées comme sensibles ou dangereuses sont déjà sur une liste interdisant leur accès aux particuliers. De plus, depuis 15 ans il n’existe plus aucun oiseau capturé dans la nature, issu de pays tiers. Leur importation est en effet prohibée suite aux réglementations sanitaires et environnementales de 1979 et 2005. Quant aux oiseaux européens, ils bénéficient d’une protection totale.
Cet amendement est non seulement inutile, mais liberticide !
Plus encore, l’adoption de cet amendement n’est pas une avancée pour la protection animale, mais marque un recul du lien séculaire existant entre l’homme et l’animal. Ainsi que l’a révélé le colloque « Quelle relation entre l’Homme et les animaux dans la société actuelle » qui s’est tenu à l’Assemblée nationale le 13 Novembre 2019, ces groupes de pressions financés pour certains par des multinationales se développant sur le secteur de l’alimentation alternative, ne visent pas à protéger l’animal, mais veulent à terme que nous ne mangions plus de viande et que nous ne portions plus de cuir. D’autres viendront sans nul doute plus tard pour nous interdire de manger des plantes... tout ceci s’inscrit dans un fond de lutte d’extrémistes urbains contre un mode de vie plus attaché à la ruralité et au patrimoine rural français.
Enfin, sous l’angle de la lutte contre la raréfaction de l’avifaune, il ne faut pas se tromper de cible. Les causes principales de la plus grande chute de biodiversité ne sont pas liées à l’élevage et aux animaux de compagnie, mais à la pollution, la destruction de l’habitat et au changement de notre mode de vie.
Il est possible et nécessaire de protéger les animaux.
Nous, passionnés, sommes conscients de l’évolution de la société et souscrivons à la nécessaire mise en place de garde-fou, mais refusons les dispositions liberticides proposées et en appelons au contrôle de constitutionnalité pour faire respecter nos droits fondamentaux à vivre avec les animaux de notre choix dans le respect du bien-être animal et de la réglementation déjà en vigueur.
Nous particuliers, passionnés et éleveurs, refusons de devenir les victimes sacrificielles d’un mouvement de fond négationniste du lien entre l’Homme et les animaux.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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