Pour la liberté d’accès et la reconnaissance du refuge de Ville di Pietrabugno.

Pour la liberté d’accès et la reconnaissance du refuge de Ville di Pietrabugno.


Depuis quelques mois, l’accès au refuge de Ville di Pietrabugno a été fermé par la CAB. Les bénévoles de la protection animale ne peuvent donc plus y pénétrer librement pour apporter des soins aux chiens, les sortir des enclos ou des boxs où ils sont enfermés et veiller à leur bien-être.
Les responsables de la CAB affirment que le refuge n’existe plus, qu’ils ne gèrent qu’une fourrière et qu’à ce titre ils peuvent interdire l’accès.
Or, le refuge existe depuis 1975, bien avant l’installation d’une fourrière dans ses installations, et bien avant la reprise de cette fourrière en gestion directe par la CAB.
La décision, subite et unilatérale, de nier l’existence d’une partie strictement refuge au sein de la structure de Ville di Pietrabugno alors que la protection animale y a toujours été présente et active (même après la reprise de la partie fourrière par la CAB) pour assurer le suivi des chiens nous paraît injuste et injustifiée.
Bien des volontés se sont déclarées pour continuer à organiser et gérer la cohabitation et le partenariat entre la fourrière et le refuge. Notre association a ainsi pris en charge les chiens du refuge à partir de 2008: fourniture de médicaments, de nourriture, soins divers, frais vétérinaires, identifications, vaccinations, surveillance… et surtout recherche et réalisation d’adoptions pour offrir une nouvelle vie aux chiens infortunés et, de plus, éviter l’engorgement de la structure. Durant cette période, la CAB n’a rien trouvé à redire à notre présence sur les lieux.
Pourquoi prétexter maintenant que l’existence du refuge est impossible ?
Dans bien des communes, d’ailleurs, la cohabitation d’une fourrière et d’un refuge est en place, et se poursuit sans problème !
Nous sollicitons depuis longtemps une concertation visant à définir clairement les droits et obligations de chaque partie pour que s’établissent enfin des relations sereines et efficaces, dans l’intérêt des chiens.


Nous demandons à ce que la protection animale retrouve le libre accès à la partie refuge pour assurer de manière constante et satisfaisante sa mission auprès des chiens, ainsi que l’existence du refuge ne fasse plus l’objet de remises en cause, et que sa reconnaissance soit officielle.

Cordialement D. Arrighi, Présidente bénévole des 3A.