Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
bocquet amandine 108 rue henriette cabot 02100 st quentin
Destinataire(s) :
Procureur général. Olivier DE BAYNAST
Biscotte revient de loin. Ce gros matou de 13 ans reste désormais cloîtré chez sa maîtresse, incapable de bouger sans l'aide d'une personne. La souffrance est encore visible dans son regard, tout comme la lassitude d'être appareillé. Une parabole derrière les oreilles et une sonde dans le nez pour qu'il puisse être nourri, sa vie est devenue un calvaire depuis le 9 mars dernier.
« Ce jour-là, je ne l'ai pas vu revenir, raconte sa propriétaire, d'habitude il ne reste pas si longtemps dehors, il est plutôt du genre casanier. » Dans le champ au bout de la cité, elle aperçoit à 200 mètres de là, la silhouette d'un homme qui semble ramasser une bête prise dans un piège. « Il tapait dessus, continue-t-elle, j'ai d'abord cru que c'était un lapin. Il a ensuite emmené la bête vers les sous-bois un peu plus loin. » Son inquiétude la pousse tout de même à aller dans cette direction. « Et là j'ai retrouvé mon chat qui agonisait, il hurlait c'était vraiment horrible. Il avait des traces de coups et était coincé dans un piège à lapin »
Une semaine de coma
Face à la gravité des blessures, les vétérinaires semblent impuissants. La propriétaire ira jusqu'à Lille pour soigner l'animal. Une semaine de coma, un IRM et une sonde plus tard, Biscotte a pu rentrer chez lui. Il se remet petit à petit même
s'il gardera des séquelles neurologiques jusqu'à la fin de ses jours. L'amour de l'animal a été plus fort que la difficulté à sortir plus de 1 000 euros en soins. « Ma fille avait mis de l'argent de côté pour acheter une voiture, elle l'a utilisé pour payer le vétérinaire. »
La famille espère toutefois que cette somme leur sera un jour remboursée par l'auteur de cet acte de barbarie. Une plainte a en effet été déposée à l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). L'un des agents est venu enquêter sur place et a retrouvé le cadavre d'un autre chat enterré dans ce même sous-bois. Visiblement, la mort remonterait également à début mars. Il s'agit d'un angora à la robe noire.
Les soupçons se portent sur un habitant du quartier mais la famille de Biscotte préfère laisser l'enquête suivre son cours. « Je suis sûre qu'il y a d'autres chats qui ont subi le même sort. C'est pour eux que je dénonce ces faits. »
Depuis lundi, les services de gendarmerie sont avisés de ces faits, rapport de l'ONCFS à l'appui. Rappelons que la loi punit de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende, « le fait, [...] d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique. » Voilà qui devrait en faire réfléchir