En novembre 2024, la Flandre a pris la décision de fermer son dernier delphinarium en 2037. Ainsi, la Belgique deviendra le 4e pays européen, et le 7e dans le monde, à interdire la captivité des cétacés sur son sol. En attendant, le Boudewjin Seapark devra construire un bassin extérieur d’ici 2027 pour améliorer les conditions de vie des dauphins. Le pays se laisse donc un horizon large pour anticiper le devenir de ses 6 derniers dauphins captifs.
La France a pris une décision semblable en 2021, unanimement applaudie à travers le monde. Or, nous nous sommes donnés un horizon de 5 ans, sans avoir anticipé la suite, ce qui laisse donc un délai beaucoup trop court pour envisager des alternatives éthiques et durables pour les cétacés captifs. En 2026, les deux derniers delphinariums de France devront se conformer à la loi, soit en élaborant des programmes scientifiques prévus par la législation (angle choisi par Planète Sauvage), soit en se débarrassant de leurs cétacés. C’est la seconde option qu’a choisie le Marineland à Antibes.
Nous sommes à l’aube de 2025 et le temps est compté. Il est assez clair que les orques devraient être transférées dans un autre parc, faute de sanctuaire opérationnel et adapté aux orques. Le même sort attend les dauphins du parc azuréen, sauf si vous intervenez directement pour sauver certains d’entre eux.
En Italie, le sanctuaire pour anciens dauphins captifs situé à Tarente, piloté par la Jonian Dolphin Conservation, en partenariat avec le Dolphin Project, est sur le point d’ouvrir ses portes. Permis et autorisations en poche, infrastructures mises en place, financements sécurisés, il ne leur manque plus que des dauphins candidats à une douce retraite.
C’est là, Mme la Ministre, que vous pouvez agir concrètement, avec courage, et changer le destin de plusieurs dauphins du Marineland : un autre mouroir ou la mer. Cette décision purement politique vous revient. Vous avez le pouvoir d’obliger la direction du Marineland et sa maison-mère, Parques Reunidos, à laisser partir des dauphins à Tarente et sortir ainsi la tête haute, en offrant une fin de vie digne aux dauphins qui auront la chance de connaître le goût de leur habitat naturel, la mer.
Mme la Ministre, faites de la France un pays pionnier en matière de réhabilitation des cétacés captifs !
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