Une pétition lancée en 2019 contre la maltraitance animale a recueilli plus de 125.000 signatures uniquement via le réseau social Facebook.
Les refuges, les associations, les bénévoles investis dans la protection animale et, également des particuliers, ne cessent d'être confrontés à des situations inacceptables que ce soit la maltraitance par violences, par négligences, par abandons, par cruauté, par indifférence .. On constate de très nombreuses violations des dispositions du code wallon sur le bien-être animal ainsi que de diverses dispositions légales ...
Mais curieusement très peu d'amendes... Peu de retraits de permis de détention (sans contrôle). Des décisions judiciaires plus que frileuses...Et bien souvent l'impunité totale. Qui sanctionne les propriétaires qui ne stérilisent pas leurs chats? Qui sanctionne les personnes qui donnent des animaux sur les réseaux sociaux ? Qui sanctionne les propriétaires qui abandonnent leurs animaux ? Qui sanctionnent les personnes qui battent, torturent et tuent des animaux ? QUI ?
Depuis les dernières élections communales, les communes doivent avoir un échevin du bien-être animal. Elles peuvent aussi avoir une personne de référence subventionnée. Combien de communes gèrent sérieusement cette nouvelle obligation ?
SUR LE TERRAIN QUE SE PASSE -T-IL ?
Aucune sanction pour la non stérilisation des chats ainsi que pour les abandons ,malgré les conséquences dramatiques : des milliers de chatons euthanasiés chaque année, des chatons jetés n'importe où et bien souvent trouvant une mort atroce, des chats et chatons battus, torturés jusqu’à l’agonie, tués, des chats errants malades, mourants...
Aucune sanction pour les animaux données sur les réseaux sociaux alors que c’est formellement interdit. On y trouve de tout ! Même sur des sites comme seconde main. Ils sont assimilés à des objets. Et si on prend l’exemple de chatons donnés sur Facebook, plusieurs lois sont violées (non stérilisation, don sur réseaux sociaux, chatons adoptés non pucés ni stérilisés et bien souvent non sevrés).
Les chiens doivent être identifiés depuis des années ..... 50% des chiens trouvés NE LE SONT TOUOURS PAS, pour les chats, c'est plus de 75% ..Quelles sanctions? aucune ...
Pour les animaux maltraités que ce soit par violence ou par négligence, qu’en est-il ? On constate dans 70% des communes que l’échevinat du BEA n’existe que de nom, que la majorité des bourgmestres sont frileux à exercer leur pouvoir de saisie (quand ils savent qu’il existe…). Les plaintes formulées auprès des communes, notamment pour des chiens à l’attache 24h/24h, non alimentés, sans abri, enfermés dans des cagibis sans voir la lumière du jour, sachant à peine bouger utilisés pour la reproduction intensive dans des conditions abominables jusqu'à l'épuisement et la mort, des chevaux squelettiques dans des prairies sans abri, des vaches qui « crèvent » dans l’indifférence totale du fermier sont sans suite…Heureusement que les réseaux sociaux sont là pour faire pression grâce à des personnes pour qui tout vie compte.
Et la cellule du Bien Etre Animal ? Pour s’en rendre compte, téléphonez pour signaler des situations impunies et vous apprendrez rapidement qu’ils sont débordés, en sous-effectif, démoralisés…mais parfois, bizarrement, ils sont là pour des cas mineurs ? C’est ce que nous appelons les interventions « politiques » nébuleuses…
Quant aux décisions judiciaires, on a le sentiment que les juges ont peu de considération pour la vie d’un animal au vu de la légèreté des peines prononcées, quand ce n’est pas un non-lieu. Rares sont les décisions sévères. Quant au retrait de permis, il n’est pas contrôlé ce qui rend quasi nul son efficacité…D’autant qu’il y a peu, refuges et associations ne pouvaient disposer du nom des personnes concernées par un retrait de permis de détenir un animal…
Un réel permis devrait voir le jour mais qui va le délivrer, pour quels animaux, qui va vérifier que vous n'avez pas un retrait de permis? Et où vérifier ? Via le registre national ? Si oui, seuls des agents assermentée y ont accès. Ou il faudra travailler sur des listes qui devront être mises à jour via un réseau spécifique. Nous sommes bien loin d'une organisation opérationnelle de la délivrance d'un permis de détention efficace pour le bien-être des animaux.
EST-CE DONC UNE FATALITE ? QUI SONT LES INTERVENANTS ? POURQUOI CE CONSTAT ?
Non ce n’est pas une fatalité ! Il serait temps de s’inspirer de l’Angleterre. Des amendes dissuasives, des jugements sévères, du personnel et l’éducation dans le respect des animaux à tous niveaux, notamment dans les écoles!
Mais encore faut-il poursuivre les contrevenants !
Et se pose la question des intervenants : la Ministre du Bien-être animal wallon, Céline Tellier et les communes wallonnes
Le constat est que la Région Wallon compte 10,5 inspecteurs pour toute la Wallonie !!!!! (par comparaison, il y en a 30 en Flandres). Madame Tellier, pourquoi laissez-vous cette unité du BEA sans moyens et apparemment sans remplacements des départs ? Souhaitez-vous sa disparition ? Pour confier cette tâche aux policiers, comme annoncé, alors que ces derniers manifestent car ils sont en sous-effectif ? Quand allez-vous également prévoir des aides financières sérieuses pour les communes ?
Les bénévoles des refuges n'ont pas les pouvoirs d'agir sans l'aide de la police ou du Bourgmestre...
Quant aux communes, très peu d’entre elles ont investi dans un véritable échevinat du bien-être animal efficace avec notamment des agents constatateurs, un référent, des moyens financiers et des campagnes de stérilisations adéquates. Et ce ne sont pas les misérables subsides octroyés par la Ministre Tellier en 2021 et 2022 qui permettent aux communes d’assumer les tâches qui leurs sont légalement confiées. De nombreuses communes ont des difficultés financières.
Il est temps de réagir, il est temps de se faire entendre. La situation que vivent nombre d'animaux est indigne et inacceptable !
Que le gouvernement wallon donne de vrais moyens d'actions, un budget financier pour engager « des bras » en nombre et en qualité sur le terrain, ainsi que des sanctions RAPIDES (financières ou en travaux d'intérêts public) à la hauteur des faits commis, Les services de police ne sont pas ou très peu « connaisseurs » des réels besoin des animaux, ainsi que des lois du Bien Être Animal
Le 1er janvier 2019, la Région Wallonne se "ventait" d'être en avance en matière de protection animale en publiant un code sur le BEA, en reconnaissant une conscience et des sentiments aux animaux. Trois ans plus tard, elle devrait rougir de honte quand on en fait le bilan...
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