Ministère de l’écologie
Pas de nouveau delphinarium en France !
Madame, Monsieur,
L’année 2015 a été particulièrement meurtrière pour les cétacés captifs en France :
6 décès à des âges très précoces (2 orques et 2 dauphins au parc Marineland d’Antibes, ainsi que deux delphineaux, l’un au Parc Astérix, l’autre au parc Planète Sauvage).
Ce nombre de décès en un temps aussi restreint ne serait acceptable dans aucune autre population…
Cela fait un pourcentage effrayant … Au 21ème siècle ce n’est plus tolérable !
Aujourd'hui, les connaissances scientifiques nous permettent d’affirmer que les cétacés sont des êtres intelligents, conscients d’eux-mêmes et vivant au sein de structures sociales et familiales très évoluées. Aussi il est de plus en plus évident que ces mammifères souffrent d’importants problèmes de santé et de bien-être en captivité. En effet, il est impossible de reconstituer en bassin leur environnement naturel et de respecter leurs besoins physiologiques, psychiques et sociaux (comme l'impose pourtant la réglementation française).
Les captures en milieu naturel mettent en péril la survie des populations sauvages qui risquent de ne plus être assez nombreuses pour se reconstituer.
De plus, aucun delphinarium n’a jamais permis la réhabilitation de dauphins dans la nature ce qui tend à prouver qu’ils ne jouent aucun rôle dans la préservation de ces espèces.
Plusieurs pays, dont certains européens comme la Hongrie, le Royaume-Uni, le Luxembourg, la Pologne et bien d'autres ont déjà interdit les delphinariums sur leur territoire. L’Inde a même officiellement reconnu aux cétacés le statut de personnes non-humaines.
Les mentalités évoluent et nous ne devons plus mentir aux enfants en leur faisant croire que le dauphin, parce qu’il a toujours l’air de sourire, est heureux de faire le clown pour obtenir sa ration de poisson….
Pour toutes ces raisons, nous vous demandons fermement, Madame, Monsieur, de prendre les mesures nécessaires pour interdire l’ouverture de nouveaux delphinariums en France, de mettre un terme à la reproduction et à l’importation de nouveaux cétacés sur le territoire français, de fermer les delphinariums à moyen terme et de permettre la réhabilitation des cétacés captifs dans des baies marines adaptées.
En vous remerciant à l’avance de l’attention bienveillante que vous voudrez bien porter à cette pétition, nous vous prions, Madame, Monsieur, d’agréer l’expression de nos sentiments respectueux et confiants.