421 millions d’oiseaux ont disparu en moins de 30 ans en Europe. Pesticides, changement climatique... la situation est alarmante. Les conséquences des activités humaines sur l'environnement sont, on le sait, une des principales raisons du déclin des espèces animales: les effets du changement climatique et les effets indirects des pesticides.
Beaucoup d’oiseaux ont trouvé en ville un milieu qui ressemblait à leur milieu d’origine. La ville offre plus d’avantages que le milieu rural en hiver : nourriture plus abondante et température plus clémente. Les oiseaux ont su tirer parti des constructions humaines.
Les citadins connaissent évidemment bien les pigeons et les Moineaux domestiques, si proches… mais bien d’autres d’espèces vivent dans les milieux urbains d’Europe : plus d’une centaine y ont été recensées. 60 espèces nichent à Paris intra-muros et environ 200 espèces y ont été observées depuis le milieu du XIXe siècle.
La ville est aussi synonyme de pollution, à cause des déchets qu’elle produit et de la qualité de l’air qu’elle affecte. Les espèces, qui se nourrissent d’insectes volants, très sensibles à la pollution, disparaissent. La présence des oiseaux en ville reste fragile et soumise au soin que les humains - individuellement et collectivement - prennent à leur faciliter la vie.
Rien ne fournit plus facilement et plus efficacement de la nourriture que l’environnement naturel. Cependant dans nos villes, on ne plante plus des arbustes à baies et des plantes vivaces qui fournissent de la nourriture, on débroussaille et on coupe des vieux arbres qui donnent, eux aussi, de la nourriture et un abri.
Au Royaume-Uni, 64 % des ménages possèdent une mangeoire et la remplissent régulièrement de graines ; aux États-Unis, cette pratique concerne plus de 50 % des foyers et en Europe, de manière générale, environ 20 %. En Pologne, il est autorisé de nourrir les oiseaux dans les parcs publiques.
Les pigeons des grandes villes, considérés comme semi-domestiqués, ne vivent que grâce à l’homme : ils dépendent de nous pour se loger (dans les cavités, les toits et les terrasses des bâtiments), mais également pour se nourrir. « Il est interdit de jeter ou de déposer des graines ou nourriture, en tous lieux ou établissements publics, susceptibles d’attirer les animaux errants, sauvages ou redevenus tels, notamment les chats ou les pigeons.
Au lieu de financer l’Unité de Prévention des Nuisances Animales qui débusque les nourrisseurs, les villes de demain devraient installer des panneaux dans les parcs et jardins où il serait autorisé de nourrir les oiseaux.
Créer des ateliers pour les enfants afin de leur apprendre à reconnaître, respecter et nourrir les oiseaux.
Il conviendrait de privilégier la qualité à la quantité.
La biodiversité urbaine est sans doute amenée à se développer
L’alarmante disparition des oiseaux
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