Pétition
345
signatures
Auteur :
Auteur(s) :
C.B. bébévole en Protection animale
Destinataire(s) :
Monsieur le Maire de La Teste-de-Buch, Monsieur DELUGA, député.
'apporte à votre connaissance des faits graves, des cruautés délibérées, qui se produisent dans votre belle ville, pourtant appréciée par les touristes en raison de la majestueuse dune du Pyla.
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> > En effet, loin de cette dune si fréquentée, dans le quartier de Joli Bois, derrière l'Intermarché, des chats errants (abandonnés par des administrés sans scrupules ni conscience) sont l'objet de cruautés de la part des gamins des cités avoisinantes.
> > Certains sont blessés à la carabine, d'autres empoisonnés, les certificats du Docteur Cabazat, vétérinaire, l'attestent.
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> > Madame Quillès, une habitante sans histoires, qui les attrape pour les faire stériliser par une association et les nourrit, est accueillie par des jets de pierres destinés aux chats, sans que sa présence n'arrête les petits voyoux, qui la menacent. D'autres, lâchent leurs chiens sur les chats.
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> > La loi dit, je le sais, qu'il est interdit de nourrir des animaux errants.
> > Certes.
> > Une façon commode pour la "race supérieure" que les humains seraient de finir de laisser mourir de faim les animaux qui les ont amusés un temps et que leur seul cynisme a mis dehors, à errer.
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> > La loi dit aussi que les actes de cruauté envers les animaux (caillasser, empoisonner, lâcher ses chiens sur les chats, tirer dessus) est interdite.
> > La loi dit aussi que la possession d'armes à feu est réglementée et que tirer dans les zones urbaines est interdit.
> > La loit dit aussi que la cruauté en réunion est interdite.
> > La loi dit aussi qu'il est interdit que des petits merdeux incapables de rien d'autre que détruire ou agresser autrui, s'en prennent à une femme, française, métropolitaine, payant ses impôts, et altruiste.
> > La loi dit aussi que les chiens doivent être tenus en laisse, notamment ceux des voyous des cités, qui s'en servent comme d'armes, n'hésitant pas à les maltraiter par ailleurs, ce qui, là aussi, est interdit.
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> > En voilà des infractions quotidiennes, bien plus graves que de nourrir et tenter de stériliser et soigner des chats errants, produits de la cruauté humaine.
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> > Eh oui, cela concerne des chats du côté des victimes, sans oublier Madame Quillès, qui est prise à parti tous les jours, malgré l'heure tardive où elle va s'occuper de ces pauvres bêtes, heure à laquelle les petits voyoux, s'ils étaient dotés de parents responsables, devraient être couchés.
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> > En passant, s'occuper de ses enfants, en être responsable, au sens où on ne les laisse pas traîner dehors à commettre les pires choses jusqu'à des heures indûes (on ne se demande pas pourquoi ils ne vont pas à l'école le lendemain, ou y vont pour y dormir aux frais des contribuables), ça aussi, c'est une obligation de la loi française.
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> > Alors, Monsieur le Maire, le "problème de ces chats", c'est aussi et surtout un problème de société qui se conduit mal envers les animaux. Qui banalise la violence, tant envers les animaux qu'envers les seuls humains qui ne souhaitent pas leur faire du mal mais leur venir en aide (attitude plutôt normale par rapport à l'agressivité, semble-t-il, dans ce qui est censé constituer une société).
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> > A l'heure du développement durable, l'année de la biodiversité, grands mots jetés à la tête des contribuables sans qu'aucun concret ne vienne au quotidien asseoir ce joli propos, il serait juste et bon que vous considériez les chats errants de votre commune comme faisant partie de son patrimoine au titre de