Bonjour à tous!
Après une mobilisation citoyenne de chaque instant, la porteuse du projet a demandé le retrait de son permis de construire au maire.
Un an jour pour jour après l'obtention du permis, le maire retire donc son arrété...
Une bataille est gagnée... mais sans doute pas la guerre!
Nous restons mobilisés: rendez-vous avec le préfet, et démarches annexes au programme...
Merci de votre soutien,
Nadine et Myrtille Bonnifacy, soutenues par l'APEG et FNE84
Grave menace de pollution sur Valréas !
Un poulailler de 30 000 poules pondeuses (-10 !) est en passe de s’installer sur un site naturel remarquable, et ce à l’insu des citoyens !
À l’heure où la préservation des espaces de NATURE devient un enjeu vital, des questions se posent :
Quel monde voulons-nous laisser à nos enfants ?
Un monde où les animaux sont traités comme des choses ?
Où l’on se fout de la pollution engendrée par de l’élevage industriel ?
Où l’éleveur devient un industriel compétitif ?
Ce projet est un scandale ! Une honte pour les générations futures !
1. Le projet prévoit 29 990 poules. Bien que soit posé le principe d’un élevage de « poules en plein air » – bien sûr préférable à un élevage en batterie – la quantité de volatiles envisagée reste un projet d’élevage industriel.
Aux quelles nous pouvons ajouter :
Comment penser alors :
Alors que nous tentons de valoriser des produits emblématiques tels que les vins en AOC Valréas Villages, la lavande, la truffe noire afin de redonner une belle image à notre ville, par le biais de projets tels que :
- Valréas 2021, ayant pour but : « la valorisation et la reconnaissance des vins, du terroir et du paysage de cette région particulière, territoire vauclusien enclavé dans la Drôme ».
- la Charte paysagère environnementale des Côtes du Rhône, lancée par le Syndicat Général des CDR en juillet 2015 (et signée par M. le maire de Valréas au moment même de l’instruction du permis de construire ce poulailler).
10. La quantité de bêtes rassemblées oblige au recours systématique aux antibiotiques, qui se retrouveront dans les fientes, donc dans les terres. Il en va de même des virus (salmonelles et autres).
11. On nous dit que les fientes seront amenées à la fumière pour y être séchées en attendant d’être enlevées par camions. Ainsi, nous dit-on, pas d’odeur, pas de risque de pollution. Pas convaincant.
Que dire des fientes restées sur le parcours ? Chargées de produits pharmaceutiques et de possibles virus, n’y a-t-il vraiment aucun risque de pollution en cas de pluies ?
Le lessivage par les eaux pluviales induirait inévitablement une pollution des eaux de surface par infiltration dans le sol ainsi qu’un déversement de ces matières dans le vallon et son cours d’eau, le Grand Vallat, qui se jette directement dans la Coronne, à Valréas.
12. La surconcentration de volailles présente des risques accrus d’épidémies, comme il a été dit et répété lors de la crise de la « grippe aviaire » (en 2006),et encore en 2017 dans le sud-ouest avec les élevages de canards. La poule sous antibiotiques à longueur de temps peut être porteur sain de certaines maladies fortement contagieuses telles que la salmonellose, la coccidiose ou le coryza. Qu’advient-il alors de la faune alentours ?
Et de nous ? Car certaines de ces maladies sont transmissibles à l’Homme !
13. Ces crises sanitaires obligent fréquemment à sacrifier massivement les élevages dans de vastes régions, les plus gros élevages menaçant la viabilité de tous les autres par crainte d’épidémie et mesures d’éradication préfectorales. Ces calamités ont un coût considérable pour les éleveurs et pour les fonds publics.
14. Sur les plans déposés en complément au permis de construire, nous pouvons lire : POULAILLER A . Nous pouvons légitimement nous inquiéter à propos d’éventuels poulaillers B et C… Car nous savons que lorsqu’une zone est sacrifiée, c’est la porte ouverte à une extension futureet le terrain ne manque pas !
En conclusion, nous demandons à Monsieur Patrick Adrien, Maire de Valréas, l’abrogation de l’arrêté n°2018-08/05 portant octroi d’un Permis de construire au nom de la Commune sur le site remarquable de Saint Pierre.
« Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants. »