Il s’appelait Babou.
S’appelait, parce qu'il n'est plus de ce monde.
Ce jeune chat âgé de trois ans a été sauvagement abattu dans la nuit du jeudi 4 septembre, à proximité de son foyer non loin de la région ajaccienne.
Qu'avait-il fait de mal ? Affirmativement rien, comme les nombreux animaux martyrs. Babou se prélassait simplement sous le lampadaire en observant les papillons voler .
Pour certains êtres humains sans scrupules, ce devait être déjà trop, puisque sans aucun état d'âme, il lui a été adressé des plombs, le tuant ainsi à bout portant. (acte qui nous a été confirmé par son vétérinaire).
Ces actes d'une cruauté innommable ont pris, de part leur fréquence et leur multiplicité, une place considérable dans le milieu de la protection animale en Corse.
Selon l'association "Les Sans Colliers de Corse", ce serait ainsi 22 chats qui auraient subi le même sort, et un chien, qui aurait été castré à vif, rajoute la présidente.
Malgré la volonté, les appels à l'aide relayés par les associations comme Les sans colliers de Corse, les plaintes déposées par ces dernières et les particuliers, les signalements ne sauraient aboutir à leur juste titre, laissant ainsi place à la multiplication d'actes comme celui ci.
Aussi, Monsieur, nous faisons appel à vous pour tenter de mettre un terme à ces actes cruels, de plus interdits et punis par la Loi "Natinf 8472, faisant état de la Destruction Volontaire et sans nécessité d'Animal Domestique apprivoisé ou tenu en captivité."
Notre demande vise l'application instantanée du code pénal, avec une extrême sévérité pour les personnes coupables de tels actes.
Comptant sur votre compréhension, nous vous prions de croire, Monsieur le Procureur, en l'expression de nos salutations les plus respectueuses.