M. Le Président Emmanuel Macron, accordez le statut de personne non-humaine aux cétacés !

Le 2 janvier 2020, le Marineland d'Antibes a fermement démenti les rumeurs concernant un transfert de ses orques vers la Chine, précisant cependant que ces déclarations ne valaient que pour 2020. L’établissement et son « stock » d’animaux appartenant au groupe Parques Reunidos, Marineland ne peut en effet présager de la décision que prendront les dirigeants du groupe dans les années à venir s’agissant des orques et dauphins qui y sont détenus notamment au regard de la réglementation concernant la détention des cétacés dans notre pays qui devrait connaître des modifications. Le groupe a des comptes à rendre à ses investisseurs.

Le problème précisément est que ces animaux éminemment intelligents et sociaux sont traités comme des marchandises.

Or de nombreux scientifiques comme Lori Marino ou le Dr Naomi Rose nous confirment que ces animaux sont intelligents et qu'ils tissent des liens sociaux très complexes. (cf rapport scientifique de Naomi Rose : Case Against Marine Mammals in Captivity).

Ces animaux ont conscience d'eux-mêmes, de la noyade. Ils pratiquent la solidarité, communiquent avec différents « dialectes », semblent avoir des noms. Ce sont des peuples de culture qu'ils se transmettent (outils, techniques de chasse, langage...)

C’est au vu de ces caractéristiques que des experts et intellectuels internationaux ont adopté la Déclaration des droits pour les cétacés, le 22 mai 2011 à l’Université d’Helsinki qui a été réitérée à Vancouver le 19 février 2012 en ces termes :

« Les baleines et les dauphins sont si intelligents qu’ils doivent être déclarés comme étant des personnes non humaines et se voir dès lors protégés par une Déclaration des Droits ».

Le gouvernement de l’Inde devait interdire les delphinariums sur la base de ces considérations.

La 23eme résolution de l’ONU reconnaît également qu'un certain nombre d'espèces de mammifères socialement complexes, telles que plusieurs espèces de cétacés, de grands singes et d'éléphants, montrent qu'elles ont une culture et en tire pour conséquence qu'outre les écosystèmes, les individus ou la diversité génétique, il faut préserver les cultures animales, en favorisant leur transmission d'une génération à l'autre, en évitant autant que faire se peut les perturbations anthropiques et en encourageant la recherche sur ces cultures.

C’est la raison pour laquelle ces animaux ne doivent pas être traités comme de simples marchandises mais comme les personnes qu’elles sont.

Dans cette perspective leur commerce devient immoral de même que leur mise en détention.

M. Le Président, nous vous demandons d'accorder le statut de personne non-humaine aux cétacés afin de tirer un trait définitif à toute exploitation et de faire de la France un pays progressiste en matière de bien-être animal.


ENGLISH -

CETACEANS ARE NON-HUMAN BEING

MISTER PRESIDENT, PLEASE GIVE CETACEANS NON-HUMAN RIGHTS

Author : C’est Assez !

Recipient : Mr. Emmanuel Macron, President of the French Republic.

On January 2nd, 2020, Marineland Antibes (France) denied the allegations regarding the transfer of its orcas to China. They explained that this was not planned for 2020. The marine park and their animals are owned by the Parques Reunidos group.

Marinelad cannot predict the decisions of Parques Reunidos for the years to come regarding their dolphins and whales especially considering the changing regulation about cetacean captivity in France. The group is therefore accountable to their investors. The problem is that these extremely smart and social animals are treated like merchandise.

Many scientists such as Lori Marino, or Dr. Naomi Rose confirm that these animals are highly intelligent, capable of building complex social bonds. (see Dr. Rose’s report: The Case Against Marine Mammals in Captivity)

These animals are self-conscious, they know what drowning is, etc. They have strong social bonds, they speak different dialects, they even have names. They have cultures they transmit to each other (tools, hunting technics, language)

Considering all these characteristics, international experts and intellectuals adopted the Declaration of rights for cetaceans on May 22nd, 2011 in Helsinki which has been re-enacted in Vancouver on February 19th, 2012 in following the terms:

“Based on the all the knowledge we have on cetaceans; they have to be declared as non-human beings and therefore get protection from a Declaration of Rights”.

The Indian government banned dolphinaria based on these considerations.

The 23rd UN resolution also acknowledges that mammals with complex social structures like cetaceans, monkeys, or elephants, have cultures and therefore concludes that besides ecosystems, individuals, or genetic diversity, we have to protect animal cultures, by ensuring transmission from a generation to another, without interfering with anthropogenic disturbances, and by encouraging research on those cultures.

Therefore, these animals should not be treated as merchandise, but as the beings they are. In that perspective, the business around it is unethical, as well as their detention.

Mister President, we ask you to grant cetaceans non-human rights to permanently end their exploitation and to make France a progressist country regarding animal welfare