À l’équipage de police secours, ému et interdit à la vue du beagle agonisant, le museau en sang, son maître a avancé qu’il l’avait «énervé car le chien avait mâchouillé la batterie de sa cigarette électronique».
Le jeune homme a été interpellé, ramené menotté au commissariat du XVe et placé en garde à vue. Les policiers ont appelé un vétérinaire qui n’a pu que constater la mort du chiot.
Les fonctionnaires ont ensuite procédé à une enquête de voisinage. Les langues se sont déliées sur ce voisin peu amène, pourtant «fils de bonne famille», «très aisé», né à Monaco, vivant à Paris mais sans profession, sortant d’une école de commerce privée parisienne, fils d’un haut fonctionnaire du gouvernement princier de Monaco.
Les riverains ont raconté aux policiers le martyre du chiot, récemment acheté sur LeBoncoin et qui était laissé «jour et nuit à l’abandon sur le balcon». Les voisins qui voulaient porter plainte et des proches du dossier ont également évoqué «des affaires de violences conjugales, des tapages nocturnes, des mauvaises fréquentations».
Un riverain a remis aux enquêteurs deux enregistrements au smartphone des dernières nuits : «On entend les hurlements du mec sur son chien et l’agonie du chiot, indique cette source. C’est glaçant.» Le corps du beagle a été transféré à l’École vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne). Et autopsié. Il a eu les cervicales brisées.
Cette histoire a non seulement ému les policiers du XVe mais aussi révolté les associations de défense des animaux.
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Monsieur le procureur : ces actes de barbarie deviennent hélas quotidiens en France et qui tue un animal est capable de tuer un être humain. Le 29 janvier, Monsieur Loic Dombreval, président du groupe condition animale à l'assemblée nationale et 79 autres députés ont fait passer une loi pour renforcer les sanctions pénales : non plus deux ans ferme mais 5 ans et 75 000 euros d'amende. Il est donc important et nécessaire de faire appliquer l'actuel article 521-1 du code pénal limité pour l'instant à 2 ans ferme , 35 000 euros d'amende et interdiction définitive de détenir des animaux.
De mon côté, je me bats depuis plus de 5 ans pour que ces actes soient considérés comme des crimes et non des délits : c'est déjà la cas aux USA, en Angleterre, en Grèce .... :
Article Courrier picard
Je me permets de mettre le lien qui résume mon parcours bénévole pour défendre les animaux martyrs ici
Comptant sur votre efficacité et votre sens de la justice, je vous adresse mes sentiments les plus respectueux : Gabrielle Paillot
Affaire dans la presse
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