Le 30 septembre 2021, le Sénat a adopté la proposition de loi visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale, en modifiant toutefois le texte qui avait été préalablement adopté par l’Assemblée nationale. Les associations Agir pour la Vie Animale et Animal Cross s’étaient associées pour proposer un amendement, qui, malheureusement, n’a pas été adopté.
Elles lancent donc une pétition commune visant à mettre en application leur proposition contenue dans cet amendement : créer une réunion collégiale dont le rôle sera de statuer sur le devenir d’un animal menacé d’une euthanasie imminente dite « de convenance » (c’est-à-dire justifiée ni médicalement, ni sanitairement, ni à cause de la dangerosité réelle de l’animal). Cette proposition n’est qu’une première étape avant l’interdiction de toute euthanasie de convenance.
« Il est trop vieux », « il urine partout », « il m’attaque », « il a mordu », « il aboie trop », « je ne voulais pas d’une portée de chatons », « le propriétaire est décédé », « je ne peux plus monter mon cheval trop vieux »… Aujourd’hui, en France, il est possible de demander à son vétérinaire de mettre fin à la vie d’un animal de compagnie ou de son équidé, quel qu’en soit le motif. Libre au vétérinaire d’accepter ou de refuser, en son âme et conscience, mais rien ne lui interdit de mettre à mort un animal en bonne santé.
Notre proposition est la suivante : Lorsqu’un vétérinaire est sollicité par un particulier pour une euthanasie de convenance de son animal de compagnie ou de son équidé (c’est-à-dire justifiée ni médicalement, ni sanitairement, ni à cause de la dangerosité réelle de l’animal), celui-ci devrait convoquer une réunion collégiale de la dernière chance pour trouver une solution dans l’intérêt de l’animal. Sur la base de cette concertation, le vétérinaire prendrait sa décision.
Cette réunion pluridisciplinaire rassemblerait vétérinaire(s), assistant(s) vétérinaire(s) et représentant(s) d’association de protection animale.
Concrètement, grâce au digital (et aux visioconférences), il est aujourd’hui possible et facile de réunir ces différents acteurs qui se porteront volontaires pour statuer sur le sort d’un animal de manière objective, et, le cas échéant, lui permettre de vivre.
Cette proposition pragmatique se base sur la collaboration entre les acteurs et les militants des associations de protection animale (qui sont des dizaines de milliers, fédérés par plus de 3000 associations), les 20 000 vétérinaires et les 20 000 ASV en exercice en France. Les associations de protection animale seraient les garantes de la compassion à l’égard de chaque animal qu’on voudrait euthanasier tandis que les vétérinaires et leurs assistants seraient les garants de la bonne connaissance de la santé de chaque animal qu’on voudrait euthanasier.
Cette solution peut être mise en place dès demain. Son impact serait considérable : des dizaines de milliers de vies de chiens, de chats et d’équidés pourraient être sauvées.
Signez cette pétition pour convaincre Julien Denormandie, Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, dont dépendent les vétérinaires, de consentir à la création d’une réunion collégiale « de la dernière chance » pour épargner les vies de si nombreux animaux arbitrairement devenus « indésirables » aux yeux de certains.
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