Pétition
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signatures
Encore 4 628 signatures pour que cette pétition attire l’attention des journalistes et soit plus susceptible de passer dans la presse.
Auteur :
Auteur(s) :
MD95, membre de la SPA, donatrice, bénévole au refuge d'Orgeval.
Destinataire(s) :
au président de la cour des comptes, au ministre de l'intérieur, au ministre de l'agriculture
Qu'advient-il de la SPA ? Sortira-t-elle vivante des mains de l'administratrice judiciaire nommée par la cour des comptes ? On peut aujourd'hui en douter. Les animaux qu'elle a pour vocation de protéger, eux, pour un grand nombre, n'en sortiront pas vivants !
Je précise que les membres cotisants et donateurs ne sont absolument pas tenus au courant de ce qui se trame "au siège".
On apprend des choses inopinément, les employés et les bénévoles commencent à s'alerter les uns les autres de projets bien loin des statuts de la SPA et bien loin de la préoccupation affichée par la cour des comptes en nommant l'administratrice judiciaire.
Dans l'esprit du grand public, après que la cour des comptes ait pointé des dysfonctionnements dans la gestion de la SPA, un administrateur provisoire a été nommé par le TGI de Paris, le 19 Novembre 2009 et travaille à faire en sorte que la SPA gère mieux pour bien fonctionner.
Le Tribunal a par ailleurs déterminé une période de six mois à l’issue de laquelle un premier rapport sera établi ; celui-ci déterminera la prorogation ou non de la mission de l’administrateur provisoire et prescrit que 3000 euros seraient payés à l'administratrice judiciaire, à titre de provision sur ses frais et honoraires.
La conclusion du président de la cour des comptes à son exposé était la suivante : "il est à souhaiter que la publication du présent rapport - et les mesures déjà prises à l'initiative du ministère de l'intérieur - entraînent rapidement des redressements visibles et un recentrage sur les priorités".
Depuis le 19 novembre 2009, ce ne sont pas 6 mois qui se sont écoulés mais presque 18 mois.
Dès les 6 premiers mois, un premier rapport montrait que la SPA disposait de fonds importants qu'elle conservait pour prévoir au moins un an de fonctionnement d'avance (il y a des vies d'animaux, des soins, des stérilisations, des payes de salariés en jeu) mais qu'elle ne prévoyait notamment pas assez la réfection des refuges. Il y était précisé qu'aucun employé n'était responsable de ce poste pourtant important pour fonctionner sur la durée.
Des procédures de gestion, d'administration sur court, moyen, long terme, de redéfinition des missions de chacun étaient préconisées.
Tout cela est très bien.
Après ces 6 premiers mois, 12 autres ont passé.
Et qu'apprend-on récemment ?
Loin de rénover les refuges, plusieurs sont en danger de démolition pure et simple, sans reconstruction : Gennevilliers, Torreilles, Crozon, Port la Nouvelle, Plouhinec, Sarreguemines.
La fusion de la Roche sur Yon avec Château d'Olonne, avec diminution de la capacité d'accueil. En bon français, cela revient à supprimer un refuge. D'autres sites verraient leur capacité d'accueil diminuée.
En 2009, un autre refuge a été fermé parce que la communauté de communes dans laquelle il était n'avait pas acquitté ses obligations financières.
Combien en tout de refuges réduits, fermés ?
Traduction : combien de chiens, de chats et autres animaux euthanasiés d'ores et déjà ?
Combien qui vont l'être par manque de capacité des refuges à l'avenir ?
Des milliers !
A Orgeval (78), des habitants du hameau des Flambertins, qui connaissaient l'existence du refuge avant de venir y habiter, n'ont de cesse que de faire démolir les boxes extérieurs. Ils se seraient plaints des aboiements et il y aurait une astreinte par jour de 180 000 euros à payer si l'on ne démolit pas. L'ordonnance de démolition du tribunal n'est pas d'hier. Pourquoi l'administra