Des filets anti-pigeons ont été installés par la mairie du Petit-Quevilly (Seine-Maritime) sous le préau de son école de musique, de danse et de théâtre.
Actuellement, une douzaine de cadavres, dont celui d’une autre espèce (peut-être un merle) sont accrochés dans la structure. Certains correspondent à des poussins qui quittaient sans doute le nid pour la première fois. Emmêlés dans les mailles, ces animaux semblent morts d’épuisement ou par strangulation. Les autres, pris au piège et ne pouvant plus ressortir, ont dû mourir de faim ou de soif. Plusieurs individus sont encore en vie, mais pour combien de temps ?
En plus d’infliger une mort lente et douloureuse à des oiseaux, ces filets augmentent les problèmes d’hygiène publique quant il cherchait à les diminuer : les cadavres se décomposent au vent, au-dessus du passage entre les deux cours de l’école et d’un lieu servant de parking !
Pour les animaux mais aussi dans l’intérêt des usagers des locaux, nous demandons à Charlotte GOUJOU, Maire du Petit-Quevilly et Vice-présidente de la métropole Rouen Normandie en charge de la transition écologique, de la santé et de la sécurité sanitaire,
de faire procéder au retrait immédiat de ces filets.
Ce dispositif, censé empêcher les pigeons de s'installer à cet endroit, ne fonctionne pas : les oiseaux continuent de venir se reposer et nidifier sous la charpente. D'autres méthodes, moins violentes et plus efficaces, existent !
Condamnation efficace des espaces avec des panneaux de bois, pose de câbles resserrés... De plus en plus de communes construisent et entretiennent aussi des pigeonniers urbains. Installées à des endroits choisis par les humains, les populations d’oiseaux sont ainsi fixées à des emplacements où elles ne causent pas de gêne. La construction d’un pigeonnier, non loin d'une école justement, serait fort intéressante : de beaux projets pédagogiques et culturels pourraient être mis en place autour de cette réalisation !
En 2020, la métropole de Rouen Normandie avait su nous entendre et faire procéder au retrait des filets anti-pigeons installés sous le pont Boieldieu à Rouen. Nous vous demandons, Madame la maire, Madame la Vice-présidente, de faire décrocher aussi les filets installés sur votre commune.
Les pigeons vivent en ville à nos côtés depuis des siècles et nos histoires sont liées. Ce sont des animaux sensibles et intelligents qui nous ont rendu, et nous rendent encore, de nombreux services. Ils ne méritent pas un sort aussi cruel.
Apprenons à cohabiter de façon pacifique avec ces animaux liminaires !
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