Nous avons appris dans la presse que pour les Tournois de Roland-Garros (et plus généralement au cours de l’année), la Fédération Française de Tennis commandite des campagnes d’effarouchement visant les pigeons. L’effarouchement est une méthode cruelle à la fois pour les rapaces nés en captivité - qui ont le même patrimoine génétique que leurs congénères libres : ils ont donc les mêmes besoins - et pour les pigeons.
Les rapaces doivent pouvoir voler plusieurs kilomètres par jour ce qui ne peut pas être le cas en captivité où ils sont attachés et détenus à vie en cages ou en volières. Privés dans leurs mouvements, attachés, transportés, il est fréquent de constater des stéréotypies (troubles du comportement) chez les animaux sauvages captifs, preuve d’un état d’anxiété chronique.
Pour effectuer l’effarouchement des pigeons, ces oiseaux subissent un dressage particulièrement choquant puisque l’une des techniques centrales pour dresser un animal, est la privation de nourriture (témoignage d’un fauconnier).
Pour les pigeons, la méthode de l’effarouchement est stressante, certains pigeons sont blessés voire tués. Nous souhaitons la fin des méthodes cruelles visant les pigeons, parce qu’il existe des méthodes éthiques et efficaces.
De plus, dans cet article de presse, il est expliqué que le court Suzanne-Lenglen n’est pas hermétique : le nouveau toit dépliant est un véritable piège pour les pigeons qui entrent. Il nous paraît fondamental que la Fédération Française de Tennis prenne en compte la condition animale dans les architectures commandées pour les courts. Actuellement, les pigeons qui arrivent à rentrer sont coincés, se cognent sur le toit inégal, se blessent et peuvent mourir.
--- Cette situation est inacceptable.
Aux côtés de PAZ, nous signataires, demandons à la Fédération Française de Tennis de s’engager immédiatement à arrêter les campagnes d’effarouchement et de fermer le toit du court Suzanne-Lenglen de Roland-Garros.
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