Sanctions économiques contre le japon qui chasse la baleine
Madame Ursula von der Leyen
La Convention Baleinière Internationale née en 1946, interdit la chasse à la baleine par les navires-usines en 1979 (à part les baleines de minke) et le Sanctuaire de l'Océan Indien (« Indian Ocean Sanctuary ») a été créé.
En 1982 Les nations du monde entier se sont unies pour mettre fin à la chasse commerciale à la baleine en votant un moratoire à la Commission baleinière internationale (CBI). L'Australie et l'AMCS faisaient partie de ce mouvement. 1986 : L’interdiction mondiale de la chasse à la baleine entre en vigueur.
Le Japon, la Norvège, l'URSS et le Pérou y feront objection, mais le Japon retirera son objection en 1985 et acceptera le moratoire en 1987.
Lors de la réunion annuelle de la Commission baleinière internationale du 18 juin 2006 et avec le soutien des petits États insulaires des Caraïbes ou du Pacifique, le Japon et les autres pays baleiniers (Norvège, Islande, Danemark) ont obtenu le vote de la Déclaration de St.Kitts et Nevis par 33 voix pour, 32 contre et une abstention.
Cette déclaration affirmant que le moratoire sur la chasse commerciale n'est « dorénavant plus nécessaire », est non contraignante pour ses signataires, et n'entraîne pas de levée dudit moratoire.
Le Dr. Joth Singh, Directeur de la Protection de la Faune et de l'Habitat d'IFAW, une ONG opposée à la chasse à la baleine, a déclaré que « c'est une attaque furtive portée à la CBI. Après avoir subi un échec sur chaque proposition soumise à cette réunion, les pays qui continuent à chasser la baleine et leurs alliés ont concocté un accord non contractuel, l'ont fait jaillir devant la commission et ont poussé à ce qu'il soit soumis aux votes. Ils veulent tuer les baleines, et ils sont prêts à tuer la Commission pour y parvenir. Mais cette manœuvre n'est pas l'estocade, simplement un coup de banderille »
Devant la reprise de la chasse industrielle à la baleine par le Japon, nous vous demandons la mise en place de sanctions économiques par l'union européenne contre le Japon. Ces mesures économiques doivent être fortes et dissuasives.
Tout banque ou institution financière travaillant avec des pécheurs, sociétés de pêches ou exploitant de produits issus de la pêche à la baleine doivent être pénalisées d'amendes et d'interdictions d'échanges économiques avec l'union européenne, d'interdictions de séjour sur le sol de l'union européenne pour ceux qui y travaillent.
Toute société qui participe volontairement ou involontairement à la construction de bateaux, de hangars, de moyens de communications des dits bateaux et hangars sera frappé d’amendes et d'interdictions d'échanges avec l'union européenne. Ces dites sociétés ne doivent bénéficier d'aucun moyen financier provenant de l'union européenne sous peine d'amendes et d'emprisonnement de leurs dirigeants pour atteinte à la biodiversité, actes de torture et de barbarie à l'égard d'une espèce protégée.
Toute société pratiquant la chasse à la baleine ou exploitant ses produits doit être exclue du marché européen, toute institution ou société ou banque participant à leurs activités devra les cesser sous peine d'amendes dissuasives et d'emprisonnement de leurs dirigeants
Tout homme politique ou lobbyiste du Japon ayant encouragé, encourageant ou promouvant la chasse à la baleine sera poursuivi sur le territoire européen pour entrave aux accords de la convention baleinière internationale. Il pourra être emprisonné jusqu'à son procès.
Des sanctions spécifiques seront mises en place pour l'atteinte à la biodiversité, actes de torture et de barbarie à l'égard d'une espèce protégée.
Nous vous demandons de mettre en place ces mesures fortes et nous demandons à nos représentants élus de les soutenir. Ces mesures sont impératives et urgentes.
Très cordialement les signataires
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