A l'attention du ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume
Le règlement européen UE 230-2013 a imposé le retrait de plus de 600 plantes sous forme d’extraits végétaux ou d’huiles essentielles pour les animaux.
Les éleveurs se retrouvent donc obligés d’utiliser des antibiotiques qui, à long terme, présentent un risque grave pour la santé des hommes et des animaux. L’Organisation mondiale de la santé a tiré la sonnette d’alarme à ce propos en octobre dernier.
Pourtant, traditionnellement, les éleveurs bio savent soigner les rhumes de leurs bêtes avec du thym, les parasites avec de l’huile essentielle d’ail, ...
Pourquoi vouloir interdire ces pratiques si cela fait du bien aux bêtes ??
Surtout que c’est aujourd’hui prouvé scientifiquement : les plantes médicinales permettent de réduire drastiquement l’utilisation des antibiotiques, chez l’homme mais aussi chez les animaux.
On sait que les huiles essentielles contiennent des composants (le thymol, l’eugénol et le carvacrol) qui ont « une forte activité antimicrobienne contre la salmonelle et l’E. coli », de dangereuses bactéries alimentaires.
Utiliser les vertus des plantes dans les élevages ne devrait pas être interdit.
Cela devrait être encouragé dans un contexte de montée des résistances aux antibiotiques.
Enrayer la progression galopante de la résistance aux antibiotiques
Les approches bio et alternatives sont la seule voie crédible pour enrayer la progression galopante de la résistance aux antibiotiques.
Fonctionnaires européens et fonctionnaires de l’Anses font comme si de rien n’était.
Ils ignorent les alternatives naturelles. Ils persécutent les petits éleveurs bio, mais n’ont rien à redire aux élevages en batterie où pullulent les bactéries et les contagions…
Ils frappent à grands coups de marteau pour enfoncer les clous dans nos cercueils et ceux de nos enfants !!
Les professionnels sont de notre avis
Selon Philippe Labre, vétérinaire formateur, qui est considéré comme le plus grand spécialiste des médecines naturelles en élevage en France, « les solutions alternatives permettent pourtant de gérer 75 % des maladies des troupeaux. »
Mieux encore : avec les progrès de l’aromathérapie, on découvre chaque jour de nouveaux usages aux huiles essentielles, reconnus et validés scientifiquement : huile essentielle de lavande en guise de vermifuge, d’eucalyptus pour les problèmes respiratoires, de ravintsara pour fortifier un veau un peu faible, etc.
Une étude sur une maladie des vaches, la mammite (inflammation du pis), a montré la supériorité des huiles essentielles sur les antibiotiques. En effet, les huiles essentielles ne se contentent pas de détruire le germe qui cause la maladie. Elles purifient le sang et renforcent l’immunité et le métabolisme des vaches, les rendant plus résistantes.
C’est pourquoi nous demandons l’arrêt immédiat des poursuites contre les éleveurs utilisant des techniques de soin alternatives (huiles essentielles, plantes, homéopathie…).
Nous demandons la reconnaissance officielle de l’efficacité des médecines alternatives dans les élevages.
Les lobbies des grands groupes agro-industriels ne doivent pas imposer leur loi aux élevages plus petits.
Monsieur le Ministre, nous vous demandons d’agir avec impartialité dans ce dossier.
Ne laissons pas notre santé dans les mains de l’industrie de l’argent.
Signez et faites signer autour de vous cette pétition en faveur des traitements alternatifs pour les animaux et contre le règlement UE 230-2013 de Bruxelles.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.