Sauvons un chien Akita Inu de l'euthanasie en Gironde ! URGENT!

Plus que quelques jours avant l'euthanasie !

Le 4 octobre 2021, lors d'une fête de famille, le chien Akita Inu de la petite-fille d'une grand-mère de 79 ans se jette brusquement sur elle en la faisant tomber. Nous ne savons pas pourquoi personne de la famille ne s'est précipité pour l'aider à se relever, ni éloigner le chien, dont la propriétaire a tout de même 25 ans. Toujours est-il que la grand-mère a été mordue à plusieurs endroits, et notamment au cou. La carotide a été malencontreusement sectionnée et la grand-mère s'est vidée de son sang avant que les secours arrivent.

C'est un véritable drame, et nous regrettons l'issue fatale de cet événement.

Actuellement, le chien attend d'être euthanasié suite à un arrêté municipal, car bien qu'une enquête est en cours, la justice a laissé au maire le soin de décider de son sort.

Nous nous interrogeons cependant si la gendarmerie et la justice ont bien fait de laisser au maire le choix de la vie ou de la mort de ce pauvre animal, et cela même avant de connaître les résultats définitifs de l'enquête. 

Nous trouvons extrêmement perturbant qu'on accorde aucun bénéfice du doute, ni aucune circonstance atténuante à ce chien qui n'avait pourtant aucun antécédent violent (ni sa race d'ailleurs).

Rappelons-nous que certains bruits, flashs, objectif d'appareils photos peuvent être des éléments perturbateurs importants pour un animal. D'ailleurs, n'importe quel employé de zoo ou éleveur vous le confirmera. D'autre part, si la grand-mère portait une canne ou un autre objet de ce genre, ou encore a fait un geste brusque, cela aurait pu provoquer une telle peur/panique que l'animal  a pu le considérer comme un danger, et suite à ça se mettre en position défensive voire d'attaque. Cela a été observé fréquemment chez beaucoup de chiens, et même chez des chats.

Nous demandons donc qu'une enquête plus approfondie soit faite et rendue publique. Nous espérons que tous les torts ne seront pas imputés uniquement à l'animal, et surtout éviter son euthanasie.

Nous trouvons injuste que d'un côté on ne condamne pas un tueur s'il est reconnu irresponsable de ses actes, et que de l'autre côté on tient un animal (qui pour beaucoup est juste un objet) pour responsable de ses actes et de plus qu'on l'exécute.

Nous trouvons que punir cet animal, de plus sans inquiéter les propriétaires, risque de créer un précédent d'impunité pour d'autres propriétaires dans les mains desquels l'animal pourrait être utilisé comme instrument d'agression.

Nous demandons donc l'annulation de l'euthanasie de cet animal et sa prise en charge par une association compétente pour le soigner et le socialiser à nouveau.

Nous sommes prêts à collaborer à la recherche d'associations ou de familles d'accueil ou adoptants.

En attendant, nous pouvons nous constituer famille d'accueil et notamment prendre en charge des consultations avec un vétérinaire et un spécialiste du comportement animal.