Malheureusement, nous y arrivions.
Le Préfet aurait donné son accord tacite (aucun communiqué de presse n'a encore été publié", sous la pression du Président de la Casud "T.A.K."
pour la création d'une louveterie.Au 1er semestre 2018, le Lieutenant de Louveterie recruté (il y aurait un appel à candidatures)
serait chargé de tirer à vue sur les chiens divagants dits non "trappables" ; un abattage aveugle d'une ignominie et d'une cruauté sans nom.
Une pratique d'un autre temps, sortie tout droit d'un film moyenâgeux, qui est déjà exercée dans divers pays tels que la République Dominicaine, le Maroc, la Tunisie, la Roumanie ou en Guinée (photo de la pétition tirée de leur opération d'abattage de 500 chiens à Conakry).De toute évidence, il est extrêmement difficile pour des personnalités élues depuis plus de 20 ans et qui sont prévenues depuis des décennies de cette problématique qu'ils ont laissée s'amplifier de toucher à leurs administrés-électeurs, en appliquant la loi au sens strict du terme, à savoir :
- verbaliser les propriétaires de chiens divagants,
- faire respecter l'obligation d'identification aux plus récalcitrants,
- mettre hors d'état de nuire et condamner les élevages "marron" qui pullulent sur les réseaux sociaux et sur les sites dits de "petites annonces".
Les intercommunalités ont pourtant des obligations à remplir depuis la décentralisation et devraient, entre autres choses :
- aider à la création de nouveaux refuges,
- augmenter les moyens financiers pour une stérilisation massive et obligatoire,
- stopper les importations de chiens de race qui, l'effet de mode passée, se retrouvent abandonnés et viennent grossir les rangs d'une population canine déjà plus que conséquente.
Au lieu de cela et des 600.000 euros (sur 3 ans) dédiés à une campagne de stérilisation gratuite,
le budget octroyé aux fourrières est de l'ordre de 5 Millions d'Euros annuels pour euthanasier des milliers d'animaux (9.000), sans oublier les 20.000 cadavres de chiens et chats qui pourrissent sur les routes réunionnaises (beaucoup n'étant pas ramassé par les services compétents).
Et sans chercher de solutions douces et pacifistes, raisonnées et raisonnables, on ose proposer l'abattage par arme à feu, avec toutes les conséquences dramatiques d'un possible dommage collatéral avec la population mais également avec des dérives de cow-boys qui se croyant libres d'agir en toute impunité deviendraient les bras armés de la cause ANTI-CHIENS.
Devant tant d'incompétence et de laxisme latents, ACTION-REACTION :
Comme nous l'avions évoqué lors de l'audience à la Préfecture le 20 novembre dernier, et si nous en arrivions à une telle éventualité, nous n'hésiterions pas à déposer plainte contre le Préfet et toutes les personnalités associées à cette démarche monstrueuse.
Toutes les grosses fondations ont d'ores et déjà été sollicitées pour appuyer notre dépôt de plainte conjoint avec le CRAPA.
Nous demandons à tous les amoureux des animaux, aux acteurs de la protection animale et aux associations
de se porter partie civile mais également de faire bloc, de diffuser, de signer et de dire massivement non à l'abattage par arme à feu des chiens à la Réunion, département français où l'animal est reconnu,, depuis 2015, être doté de sensibilité.
La France ne peut pas accepter et cautionner une décision aussi lamentable et meurtrière ...
Merci à toutes et tous.
L'arche de Freyja-Crapa