Nous sommes dans une crise environnementale extrêmement grave, la terre est épuisée, mais cependant, malgré l’inconscience et la bêtise humaine, elle nous survivra. Mais pour se faire, elle devra peut-être expulser une espèce nuisible : L’être humain.
Depuis des décennies, ces derniers n’hésitent pas à détruire, souiller, polluer pour satisfaire une société consumériste.
La faune et la flore sont exploitées dans une totale inconscience, et malgré la sonnette d’alarme et les mises en garde des scientifiques concernant les répercussions désastreuses d’une consommation excessive sur l’environnement et l’équilibre écologique, les dirigeants mondiaux restent sourds et impassibles !
Les animaux sont les premières victimes de ce génocide planétaire. Ils sont utilisés, bafoués, mutilés et martyrisés pour le bien-être des hommes. Ces comportements sont une aberration indigne de tout être doté d’une forme d’intelligence.
J’ai écrit ce poème en hommage aux animaux, victimes de la déforestation. Avec leur congénères, ils vivent dans un environnement anxiogène et mortifère !
Nos enfants et petits enfants seront-ils obligés de vivre dans ces paysages apocalyptiques ?
REQUIEM POUR DES INNOCENTS
Que puis-je te promettre mon enfant,
Dans ce monde ou règne le chaos,
Les forêts pleurent des larmes de sang,
Des arbres millénaires tombent en lambeaux,
Que vas-tu devenir mon enfant,
Dans ces clairières à ciel ouvert,
Nous, pauvres bêtes errantes,
Ignorés par des humains au cœur de pierre,
Tu ne peux pas comprendre mon enfant,
Bientôt, notre luxuriante canopée,
Ne sera plus qu’un désert cuisant,
Sans une ombre pour nous abriter,
Le macabre ballet de monstres austères
Orchestre funeste d’instruments géants,
Recouverts d’une carapace de fer,
Sèment pas à pas la récolte du néant,
Notre havre de paix n’est plus que destruction,
Ballottés dans les flots de la terreur,
Apeurés au milieu d’une lande de désolation,
Métamorphosée par d’étranges colonisateurs,
N’entendez vous pas les sanglots des animaux,
Ils entonnent un hymne à la ruine,
Demain, leurs tanières ne seront plus que tombeaux,
Enfouies sous d’immondes colonnes citadines.
Le soir, un vent de cendres entame doucement,
Un requiem pour des millions d’innocents.
A la mémoire des créatures d’exception,
Décimées par la cruauté et la cupidité,
D’une humanité qui se pense ‘’civilisée ‘’ .
Patricia FOURNIER-DHERVILLEZ
Alors agissons tous ensemble !! L’union fait la force, mais une voix sincère peut faire plus de bruit que toute une foule !!
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