Création d’une cellule de protection animale au sein de la Métropole d’Orléans en lien direct avec les communes de l’agglomération faisant le choix d’adhérer au projet.
Chère candidate, cher candidat,
La question du bien-être animal est de plus en plus présente dans la conscience de nos concitoyens et dans leurs préoccupations au quotidien. La loi modernisant le statut juridique de l'animal dans le Code civil a été publiée au Journal officiel le 17 février 2015. L'animal est donc officiellement reconnu par le Code civil comme « un être vivant doué de sensibilité » et non plus comme un « bien meuble ». Aujourd’hui il semble indispensable d’intégrer la question du bien-être animal dans les programmes d’action des municipalités.
L’animal en milieu urbain
On peut noter que 90% des citoyens français étaient favorables à la réforme du Code civil reconnaissant le caractère sensible de l’animal, en date du 3 avril 2015. Les animaux domestiques (chiens, chats et NAC : Nouveaux Animaux Compagnie) sont présents dans la grande majorité des foyers de l’agglomération orléanaise (plus d’un foyer sur deux).
Le nombre d'animaux en divagation ou perdus est estimé à 1 animal pour 250 habitants par an ; la ville d’Orléans compte 114 644 habitants en 2016 (d’après l’INSEE), ce qui porte à 459 le nombre d’animaux errants dans notre ville pour l’année 2016. Le nombre a très probablement augmenté si on se base sur les chiffres publiés par la SPA nationale qui font état d’une augmentation constante des abandons chaque année. La France a notamment été récemment qualifiée du titre peu honorifique de championne d’Europe d’abandon d’animaux.
Maltraitance animale et violence domestique
Les cas de maltraitance, qui jusqu’alors étaient passés sous silence, se voient régulièrement dénoncés sur les réseaux sociaux. Certains animaux survivent grâce à l’intervention rapide d’associations locales ou nationales, mais beaucoup ne connaissent pas cette même issue heureuse, par manque de structures de proximité ou de service dédié. De fait, de nombreux citoyens ont pris le parti d’agir individuellement pour secourir ces animaux en détresse, se mettant parfois en danger ou en réelles difficultés.
De nombreuses études ont permis de faire le lien entre les maltraitances animales et les violences, notamment les violences domestiques. Un article de la Fondation Droit Animal fait ressortir les résultats de ces études dans un document édifiant qui reprend une partie du rapport "Violence domestique et maltraitance animale" de Bénédicte de Villers, commandité par la Fondation A et P Sommer. Il est donc urgent de s’intéresser à la condition animale derrière laquelle découle souvent la détresse humaine.
(Consultable sur le web : http://www.fondation-droit-animal.org/96-lien-entre-violence-domestique-et-violence-sur-animaux/ )
Un plan d’actions pour Orléans
Un long travail de réflexion, s’appuyant sur l’expérience vécue par les associations d’aide aux animaux, par les citoyens hébergeant des animaux domestiques, par les vétérinaires, les bénévoles oeuvrant dans les centres d’accueil d’animaux en détresse ou abandonnés, a permis de faire ressortir les champs d’actions à mettre en application à l’échelle de la Métropole.
Plan d’actions pour les animaux dits errants :
Plan d’actions pour la protection animale :
Accompagner le deuil des familles
La salle « vétérinaire mortuaire » communale pour la conservation des animaux retrouvés décédés sur la voie publique et la salle de recueillement pour les familles sont deux espaces indispensables et doivent être dissociés de la déchetterie de St Cyr en Val afin de respecter la douleur déjà grande des familles qui viennent recueillir leur animal. Actuellement, c’est un simple congélateur coffre, à l’abri dans un module type Algeco, qui sert à y entreposer les animaux trouvés décédés sur la voie publique. Malgré la présence de tatouage, aucune recherche d’identification n’est faite et de nombreuses familles continuent à chercher leur animal de compagnie sans savoir qu’il a déjà été envoyé dans l’anonymat à l’équarrissage.
L’agent affecté à la cellule devrait idéalement être issu du milieu de la protection animale, avec une bonne connaissance de la communication non violente afin de pouvoir appréhender et désamorcer des contextes et situations difficiles, et donc éviter le recours systématiquement à la brigade de la Police Municipale.
Un projet soutenu
Soutenus par Madame JEHANNET, adjointe au maire de Montargis, à l’origine du service de protection animale de la ville de Montargis, nous vous assurons que la création d’un tel service dans une ville comme Orléans est un véritable service public pour les citoyens et une solution efficace qui permettrait d’enrayer les souffrances animales, les problèmes liés à la cohabitation Homme/animal en milieu urbain. Enfin, prendre en compte le bien-être animal en milieu urbain apporte une cohérence évidente dans les champs d’intervention d’une municipalité.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.