SORTONS L'ELEPHANTE LUCY DE SA CAGE DE VERRE

Lucy est une éléphante d’Asie retenue depuis 41 ans au Zoo d’Edmonton Valley dans l’Alberta, au Canada.

Dans cette partie du globe, les températures peuvent descendre à -20 degrés l’hiver, un climat incompatible avec les besoins d’un éléphant. Ne pouvant sortir à l’extérieur, Lucy est enfermée dans une cage en verre, seule.

Elle ne respire plus l’air libre, ne voit plus de prairie et n’a pour seule compagnie que des arbres peints sur les murs de sa cage.

Lucy a été surnommée The Coldest Elephant (l’éléphant le plus froid).

Voici une vidéo de la pauvre Lucy : 

Nous demandons l'Ambassade du Canada à Paris de relayer notre demande auprès du Premier Ministre de l'Alberta, du Ministère de l’Environnement et des Parcs de l’Alberta, du Zoo d’Edmonton Valley et des conseillers municipaux de la ville d’Edmonton pour qu'ils appliquent les règlements en vigueur et de pourvoient aux besoins élémentaires de l'éléphante Lucy qui sont :

• de vivre dans un climat adapté à son espèce,
  
• de disposer d’un espace suffisant et à l’air libre,
  
• de vivre au sein d’un groupe d’éléphants, les éléphants étant des animaux grégaires. Nous demandons par conséquent le transfert de Lucy dans un sanctuaire pour éléphants au plus vite. Pour cela, nous voulons recueillir un grand nombre de voix et nous avons besoin que chaque sympathisant, bénévole et militant de la cause animale se mobilise et agisse en signant cette pétition.
  

Les éléphants ont besoin de grands espaces, d’un milieu varié et naturel, d’une vie active en groupe social et d’un climat tempéré.

Lucy est née au Sri Lanka. Elle a connu la forêt et a été élevée au sein d’un groupe d’éléphants sous un climat tropical qui convient à son espèce.

Au Canada, une vaste campagne a été menée par l’organisation internationale Zoocheck pour sauver Lucy de cet enfer. Des dizaines de célébrités, de Paul McCartney à Joan Jett, ont adhéré à la campagne «Save Lucy»

Deux réserves américaines pour éléphants (PAWS et The Elephant Sanctuary) ont proposé d’accueillir Lucy dans leurs sanctuaires et d’organiser son transfert à leurs frais.

Les responsables du zoo ont refusé de la déplacer, prétendant qu’elle est heureuse là où elle vit et qu’elle s’est habituée au climat nordique d’Edmonton.

Dans le même temps et contradictoirement, les responsables du zoo et les conseillers municipaux de la ville de Edmonton, qui sont responsables du zoo, s’entêtent à dire que Lucy est trop malade pour être transférée.

C’est en réalité que Lucy est le point d’attraction principal de ce zoo. Si le zoo se séparait de Lucy, cela causerait une diminution du nombre de visiteurs.

En effet, aucune des raisons opposées par le zoo n’ont été validées par les vétérinaires.

Quatre vétérinaires travaillant au sein de réserves d’animaux sauvages (dont trois spécialisés dans les soins aux éléphants) ont examiné en détail le dossier médical de Lucy et en ont conclu qu’un transfert dans un climat chaud et la compagnie d’autres éléphants sont indispensables à lui assurer une vie décente et satisfaisant ses besoins physiologiques.  

Un expert en transport d’éléphants et deux vétérinaires ayant examiné Lucy ont également conclu que son état de santé permettrait son transfert.

Les règlements des jardins zoologiques de l’état de l’Alberta stipulent que les animaux en captivité dans les zoos doivent être gardés en groupes sociaux appropriés. En ce qui concerne les éléphants, cela veut dire un groupe d’au moins trois éléphants, norme établie par les organismes zoologiques. En isolant Lucy, le zoo et la ville d’Edmonton enfreignent la loi de l’Alberta, en toute impunité à ce jour.

Du moment que des experts concluent que Lucy est en état d’être transférée, ce qui a été admis par les experts qui l’ont jusque là examinée, le zoo et la ville d’Edmonton sont dans l’obligation légale de la transporter dans un lieu adéquat à ses besoins. Nous demandons donc le transfert de Lucy dans l’un des sanctuaires s’étant proposé de l’accueillir.