La petite Piana fait partie des chatons jetés sans pitié pour « non-conformité ». Abandonnée toute petite (à un mois !) et les yeux encroûtés de pus séché, lâchée sur le trottoir d’un lointain restaurant, elle a eu la chance d’être repérée par le personnel qui l’a aussitôt mise à l’abri. Un appel au secours sur Facebook a fini par atteindre l’une des bénévoles de l’association Bastet. Nous avons vite compris que si nous n’intervenions pas, toute la bonne volonté de ses premiers sauveteurs serait perdue et si petite, si fragile, elle allait mourir.
Une bénévole a pris la route et elle est allée la chercher. La première consultation vétérinaire a annoncé un problème autrement plus grave qu’une sévère conjonctivite. Photos à l’appui, notre vétérinaire a contacté le meilleur spécialiste ophtalmologue de la région.
Homme de coeur et de sciences, il l’a guidée dans les soins à appliquer quotidiennement en attendant que la minette atteigne ses 6 mois. Il fallait qu'elle soit assez grande pour un examen approfondi et pour qu’une intervention puisse être éventuellement envisagée. Piana, maintenant âgée de 6 mois, a donc eu droit à une très complète consultation de ses pauvres yeux. Lâcher de plumes et de flocons de coton à quelques dizaines de cm de sa tête, appareils sophistiqués scrutant la profondeur de son regard, rais de lumière pour tester ses réactions…
Si menue, si douce, Piana a bénéficié des plus fines recherches en ophtalmologie et le verdict a fini par tomber : un oeil est manifestement « mort », n’ayant pas réussi à se développer derrière la 3ème paupière qui l’a bloqué dans le noir. La minette va donc être énuclée ce lundi 27 janvier. L’autre oeil est très voilé, enfoncé dans son orbite. Mais il fonctionne encore. Petite Piana si douce, si aimante, est donc née avec une malformation congénitale : ses yeux ne sont pas protégés par toute la conjonctive habituelle. L’oeil à peu près préservé doit impérativement échapper aux ulcères. Les soins sont donc quotidiens, au minimum matin et soir. Seul l’avenir (à 3 mois, puis à 4, 5, 6…) dira s’il faut s’orienter vers une chirurgie lourde pour recréer une protection autour de l’oeil. Ou pas…
Dadoum,
Ce gentil petit gars tourné si attentivement vers sa protectrice a été tapé par une voiture, heureusement devant un jeune homme qui l’a aussitôt ramassé et mis à l’abri avant de pouvoir le porter en consultation. Un premier diagnostic par un vétérinaire du quartier l'a estimé rendu aveugle par l’accident. Son protecteur était alors en pleine phase de changement professionnel et se préparait à déménager.
Encore une fois, une des plus dévouées bénévoles de l’association Bastet, bien que déjà bien chargée en félins orphelins, a écouté son coeur et a ouvert sa porte à ce matou si doux, si amical et si confiant. Dadoum a mis une semaine à se repérer chez elle en la suivant dans la maison partout où elle allait. Puis il a trouvé ses marques, sans doute aidé par un compagnon improvisé et à la vision impeccable !
Comme pour Piana, il nous faut l’avis de l’ophtalmologue aussi sage que savant pour savoir exactement où il en est et ce qu’il est possible de faire pour lui. Un oeil a été très touché, l’autre a perdu une partie de sa transparence. Un scanner du crâne va être incontournable pour connaître l’étendue des dégâts et ce qui a été possiblement épargné.
Dadoum n’a que 5 ans, nous aimerions beaucoup, vraiment beaucoup lui rendre la vie plus facile et limiter autant qu’il est possible les dangers qui peuvent menacer un chat avec un sérieux handicap visuel. Nous ferez-vous le grand bonheur de nous accompagner aussi dans cette aventure ?
Pour aider Piana, Dadoum et tous les autres de l'association Bastet, merci de cliquer sur le lien ci-dessous
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Mon adresse :
Association Bastet
52 route de Camarsac
33670 Sadirac
mail : [email protected]
tél : 06 87 16 64 11
Cette pétition sera envoyée à Monsieur Dombreval : Aidez des petites associations comme la mienne, on court après l'argent, les adoptions permettent de survivre mais quand des pathologies ou des accidentés arrivent, la trésorerie manque pour les soigner, les vétérinaires sont patients mais nous sommes souvent dans le rouge !
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