C'est chose faite ! Après 7 années de mobilisation et de travail avec le Ministère de la Transition écologique, l'interdiction de la reproduction des cétacés captifs (d'ici 5 ans) a été votée à travers la loi visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale.
C'est Assez ! est fière d'avoir collaboré à ce projet de loi. Mais tout n'est pas fini.
Les parcs peuvent continuer la reproduction pendant les 5 prochaines années et surtout, la loi ouvre la possibilité de maintenir la reproduction dans le cadre de recherches scientifiques validées par le Ministère.
Nous sommes donc en étroite communication avec le Ministère de la Transition écologique qui devra définir prochainement les décrets d'application de la loi.
Nous allons rester mobilisés afin que le Ministère élabore des décrets contraignants, empêchant ainsi les parcs de faire reproduire les cétacés captifs.
En attendant, continuez à nous suivre et à signer nos pétitions !
Très belle journée à vous,
L'équipe de C'est Assez !
Le 17 avril 2020, le gouvernement a alloué une somme de 19M € pour venir en aide aux cirques et aux zoos afin de couvrir les frais de nourriture et les soins vétérinaires des animaux captifs.
Une telle décision est le minimum que les pouvoirs publics se devaient de prendre, car lorsque l’on permet l’emprisonnement à vie d’animaux sauvages, dans des conditions parfois douteuses, il est évident que la moindre des choses est d’éviter de rajouter de la souffrance à la souffrance….
Cependant, il est plus que temps de se poser la question de la pérennité de ces secteurs d’activités.
En effet la crise économique qui découle de cette pandémie met une fois encore en lumière l’impossibilité pour ces établissements de garantir le bien-être et la survie des animaux sur la durée.
Dans une économie à l’arrêt, maintenir des animaux sauvages en captivité, comme les dauphins et les orques, représente un gouffre financier. Aujourd’hui, des millions d’euros sont débloqués pour maintenir ces établissements à flot dans un contexte de pandémie où aucune structure, quel que soit le pays, n’a les moyens d’accueillir des animaux en danger.
Maintenir sous perfusion des activités qui sous couvert de conservation ou d’éducation enferment des animaux sauvages est une aberration et montre bien la faillite de ce système qui est incapable de garantir la survie de ses animaux à la moindre crise économique.
Lorsque l’on sait que même des structures très prospères et très importantes ayant récemment investi des dizaines de millions d’euros dans de nouvelles installations, sont aujourd’hui en grande difficulté, lorsque l’on entend certains zoos en Allemagne évoquer la solution de tuer des animaux pour en nourrir d’autres, on est en droit d’émettre de sérieuses réserves...
En ce qui concerne les delphinariums, 5 ans de tergiversations, 5 ministres de l’Écologie successifs et toujours aucun résultat… On est toujours sur l’arrêté de 1981 !!
Mme Pompili, prenez enfin vos mesures fortes promises, et tant attendues, interdisez la reproduction des cétacés confinés à vie et permettez la création de sanctuaires afin que ces activités d’une autre époque cessent progressivement.