Trop de communes continuent encore de capturer les pigeons vivant en liberté en ville à des fins d’euthanasie en affichant de manière mensongère d’autres motifs comme « leur déplacement sur d’autres zones, leurs stérilisations ou autres… Ces actes de destruction systématiques sont d’une extrême cruauté. Les pigeons subissent d’atroces souffrances, précédées souvent d’une longue captivité en cage dans les pires conditions. Pour ces oiseaux commence alors une longue agonie.
Ces animaux traversent le tunnel de la mort, véritable calvaire, les plus faibles y périssent et au final, aucun ne parvient à échapper à leur mort programmée :
=> Stress de la capture ; Panique de l’enfermement ;
=> Douleurs induites par les manipulations brutales car ils sont traités comme des déchets ;
=> Terreur face aux mises à mort cruelles après un chemin de tortures, véritable descente aux enfers !
Les communes qui prennent de telles décisions ne peuvent pas ignorer ces massacres car c’est elles qui recrutent les entreprises de dépigeonnage régulièrement ! Ces élus qui ne veulent pas savoir ce que les pigeons deviennent après leur capture mais qui exigent que l’entreprise les débarrasse de ces oiseaux indésirables.
Ils mettent en place ces tueries perpétrées annuellement depuis des années, sans s’interroger sur leur efficacité/leur bien-fondé/leur légitimité. Ils infligent une sentence de mise à mort à ces oiseaux reconnus « coupables d’emblée ». Et c’est bien là le paradoxe des décideurs. Ils n’appliquent pas le cadre juridique en faveur des animaux, alors qu’ils ont comme mission de faire respecter la loi.
Ils ne peuvent pas ignorer que les pigeons sont reconnus comme des êtres vivant doués de sensibilité (cf loi du 16/02/2015),
Les pigeons domestiques « haret » sont mis à mort en vertu de devoir de salubrité publique présumé, non fondé et non circonstancié. La nécessité qui conduit à la destruction des pigeons n’est pas prouvée car elle n’est pas recherchée comme le prévoit la loi.
Ce sont des mises à mort de confort, non réglementaires qui ne sont pas motivées par une prolifération (aucun recensement) mais des concentrations de pigeons attirées par les comportements humains. Aucune dangerosité – l’espèce n’est pas agressive – non porteur de maladies transmissibles à l’homme.
Paradoxalement, tout en les privant des droits de protection que la Loi leur octroie, On leur confère une forme de « personnalité juridique » en les désignant comme responsables afin de les désigner coupables. Devrait-on supposer qu’il est plus facile de faire supporter à l’animal ses propres erreurs et incapacités, que d’agir en pleine responsabilité vis-à-vis des incivilités en matière d’hygiène ? Il est vrai qu’en pareil cas, un animal ne peut ni porter plainte, ni se défendre. Ne dit-on pas « Quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage »
Le plus incroyable dans cette affaire, c’est que les élus mènent en parallèle des campagnes : contre l’abandon – contre la maltraitance des animaux. Certains vont jusqu’à afficher leur inclinaison pour leur animal de compagnie. Sans savoir sans doute que le pigeon est l’un des premiers animaux domestiqués par l’homme et qu’il est un oiseau de compagnie pour certains.
Comment supposer qu’il existe un courant juridique en faveur des animaux et, en parallèle, des délits de sévices graves ordonnés en toute impunité.
Les élus doivent montrer l’exemple afin que d’autres instances décisionnelles privées cessent leurs agissements à l’encontre des pigeons.
Nous exigeons que ces massacres soient dénoncés comme des faits hors la loi. Il existe d’autres moyens de régulation plus efficaces et plus respectueux de l’animal.
Nous demandons que les pigeons domestiques vivant en liberté dans nos villes fassent l’objet d’une réglementation spécifique car nous sommes collectivement responsables des effets induits sur leurs comportements par la domestication que nous leur avons imposée depuis des milliers d’années.
Nous faisons appel aux élus et décideurs pour venir rejoindre ceux qui ont déjà opté pour la méthode écolo/durable/ éthique de régulation des pigeons, dans une vision d’écologie et biodiversité urbaine.
Nous faisons appel aux militants de la cause animale et aux protecteurs des pigeons afin de se rallier pour changer les conditions de vie de cette espèce. La dénonciation de leur calvaire, les signalements, les actes de sauvetage sont à poursuivre mais nous avons besoin d’être unis afin d’exiger la reconnaissance d’animal domestique et non dangereux.
Un animal ne pleure pas, il souffre en silence…
Aidez-nous à lutter contre les captures de pigeons
En signant et partageant cette pétition !
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.