Le blaireau est victime d’un loisir extrêmement violent : le déterrage, encore appelé « vènerie sous terre ».
Les blaireaux endurent des heures de stress, terrorisés au fond de leur terrier, mordus par les chiens - parfois même déchiquetés vivants pour les petits - pendant que les chasseurs creusent pour les atteindre. Ils les extraient brutalement du terrier avec des pinces métalliques qui leur infligent d’atroces blessures. Les blaireaux sont alors exécutés avec un fusil ou une arme blanche.
Cette horreur est autorisée dès le 15 mai dans une majorité de départements et sur simple volonté du préfet, alors que les petits, très vulnérables, sont encore au terrier à cette période, et dure jusqu’au 15 janvier. 8 mois d’enfer pour les blaireaux.
Cet acharnement cruel est injustifié. Le blaireau est classé gibier en France alors que personne ne le mange et qu’il joue un rôle important dans les écosystèmes, raison pour laquelle il est protégée chez la plupart de nos voisins européens (Belgique, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Suisse, Italie, Espagne, Portugal...).
L’ASPAS demande l’interdiction du déterrage du blaireau, une pratique de chasse barbare et incompatible avec la reconnaissance des animaux comme êtres sensibles.
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