Nous, étudiant-es de l’Université de Strasbourg (Unistra), membres de l’association ANIMALISE, soutenu-es par les comités scientifiques Pro Anima et Antidote Europe, demandons au gouvernement l’arrêt de l’expérimentation animale, ainsi que la fermeture du Centre de Primatologie et de l’Institut Clinique de la Souris.
Nous demandons aussi aux député-es et sénateur-rices, l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire sur la validité du modèle animal.
Exposé des faits :
Pourquoi agir ?
Le modèle animal ne peut pas constituer un modèle biologique fiable pour l’être humain.
Les tests effectués sur les animaux pour prédire la toxicité des médicaments développés pour l’Humain échouent à 90% (comité scientifique Antidote Europe).
Chaque année en Europe, 197 000 humains décèdent, victimes d’effets secondaires de médicaments longuement testés sur d’autres animaux (revue scientifique The Lancet, 2018).
Faire converger les droits étudiant-es et ceux des autres animaux
Les animaux utilisés sont des êtres sensibles, comme nous, ils sont sensibles à la douleur, ont conscience de ce qui leur arrive et en sont terrorisés. Or, aucune loi n’impose d’utiliser des animaux dans l’enseignement et les étudiant-es jouissent du droit à l’objection de conscience à leur utilisation. Personne ne devrait avoir à choisir entre tuer un animal sain ou mettre en péril son cursus universitaire.
Nous refusons que notre Université participe de cette torture !
Une récente enquête des ONG Soko Tierschutz et Cruelty Free International a montré comment étaient traités les animaux du laboratoire allemand LPT. Ces animaux sont fournis par l’entreprise Covance, qui s’approvisionne en singes au Centre de Primatologie de l’Unistra. Les images sont à glacer le sang ! Ces pratiques ont aussi lieu en France où les mêmes réglementations s’appliquent.
Une pétition pour la fermeture du Centre de Primatologie a déjà récolté plus de 153 000 signatures, dont 144 000 sur ce site.
Les méthodes substitutives existantes et ont fait leurs preuves !
Les expériences sur des animaux se font, principalement, dans trois domaines : la toxicologie, la recherche biomédicale et l’enseignement des sciences de la vie. Or il existe des centaines de méthodes de recherche et d’enseignement n’utilisant pas les animaux. Elles sont moins chères à mettre en place, et représentent une avancée technologique et scientifique majeure. Plusieurs universités ont déjà mis un terme à l’expérimentation animale, et cette stratégie s’est révélée bien plus efficace que celle de l’Unistra, qui par son attachement sectaire à l’expérimentation animale, empêche les innovations concurrentielles de se développer.
Pour en savoir plus sur les méthodes de recherche substitutives, lire l’article du Dr André Ménache, paru dans Science Enjeux Santé, n°94 page 2.
En définitive, nous, étudiant-es de l’Unistra, souhaitons engager notre Université sur la voie d’une science moderne, mettant en œuvre les méthodes existantes et innovantes de substitution de l’expérimentation animale, ce qui ferait d’elle un précurseur dans la recherche, et ce, sans faire de victimes.
Pour en savoir plus sur notre campagne #UnistraLibereMoi, rendez-vous sur notre page Facebook et suivez-nous sur Instagram
Merci à Pro Anima et Antidote Europe pour leur expertise scientifique et leur soutien !
Ensemble, pour les animaux, libérons l’Université de Strasbourg !
Photo : Code Animal, détenu du Centre de Primatologie de l'Unistra.
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