Lundi 20 janvier 2020, le préfet du Doubs signait, une fois de plus, un arrêté ordonnant l’abattage d’animaux dont le seul tort est de ne pas être à leur place (selon qui ?)
Après les sangliers du square Castan à Besançon, jeunes ados capturés et euthanasiés pour une vadrouille en ville, au tour des biches de Verniefontaine !
Leur tort ? S’être échappées il y a 2 ans d’un élevage, en compagnie de leurs co détenu(e)s. Beaucoup d’animaux sont rentrés ou ont été repris, 24 sont restés dans la nature. 24 de trop selon l’ONF et la DDT, qui estiment que ces animaux « surnuméraires » vont dévaster la forêt. Diable ! 18 biches et 6 daguets vont donc détruire les bois de ce territoire du Doubs ? Oui les cervidés mangent de jeunes pousses d’arbres, et alors ? Et surnuméraires par rapport à quoi ? Sait-on combien d’animaux vivent dans ces forêts ? Vraiment ?
Ces administrations de l’État ont encore des réflexes du XXe siècle, vouloir tout gérer et « réguler » selon des schémas anachroniques, régner en « maîtres et possesseurs » de la nature, sur un modèle désuet de gestion de la faune et la flore. Gestion qui consiste quasiment toujours à abattre des animaux, dès qu’ils s’approchent trop des villes, qu’ils s’échappent d’élevages, qu’ils sont trop nombreux, que ceci, que cela….
Humanimo et les signataires de cette pétition disent non au massacre des biches de Vernierfontaine, qui vont être traquées par des louvetiers, de nuit, en 4x4 équipés de projecteurs et abattues à la carabine. Sans distinction, 24 animaux sont de trop, 24 seront tués, sauvages ou échappés de l’élevage.
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