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JDM
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Association IFAW
La pétition
Le carnage est d’ampleur : des dizaines de carcasses d’éléphants gisent dans le parc national de Bouba Ndjida, dans le nord du Cameroun, à la frontière avec le Tchad. Leurs meurtriers ont bien sûr prélevé leurs précieuses défenses, destinées à alimenter le trafic d’ivoire (dont le commerce est interdit sur le plan international depuis 1989).
Le bilan n’est pas encore clair : certaines sources parlent de 200 pachydermes abattus depuis le début de l’année, d’autres vont jusqu’à 500. «Mais ce ne sont que des rumeurs, il n’y a pas encore eu de vérification précise sur le terrain», insiste Ofir Drori, de The Last Great Ape Organization (Laga), une ONG basée au Cameroun qui lutte contre le braconnage des espèces protégées. Avant cette razzia, Bouba Ndjida comptait entre 600 et 800 éléphants, selon Céline Sissler-Bienvenu, directrice France du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), qui a donné l’alerte.
Aujourd’hui encore, les braconniers continuent leurs opérations dans certaines parties de ce parc de 220 000 hectares, où personne ne se risque. Ils n’hésitent pas à faire usage de leurs armes, souvent des kalachnikovs. Six militaires tchadiens, qui ont essayé de les intercepter, ont été tués, affirmait mi-février le quotidien Cameroon Tribune. Sans doute originaires du Soudan et du Tchad, où ils ont une base arrière, les chasseurs, habillés d’uniformes militaires et parlant arabe, se déplacent à cheval, parfois par groupe de 50 hommes. Ils savent jouer de l’extrême porosité des frontières, commençant leur campagne au début de la saison sèche, en octobre-novembre, écumant le nord de la Centrafrique, puis le Tchad, et enfin le Cameroun. Leur butin est transporté par dromadaire vers le Tchad, avant d’être probablement acheminé jusqu’en Chine, où la demande en ivoire est très forte.
Le kilo d’ivoire, devenu une valeur refuge, s’échange, au minimum, contre plusieurs centaines d’euros. Le scénario se répète chaque année depuis trois ou quatre ans. Si bien qu’aujourd’hui, «on connaît la vitesse de progression» de ces bandes armées, et «on savait qu’elles allaient bientôt arriver au Cameroun», explique Céline Sissler-Bienvenu.
«Biodiversité». Les messages d’alerte envoyés aux autorités camerounaises, connues pour leur gouvernance défaillante, n’ont rien donné : l’armée n’a pas été déployée, comme cela se serait fait dans d’autres pays. Pourtant, «c’est devenu un problème de sécurité nationale, il faut absolument que le gouvernement assainisse rapidement la zone pour protéger les citoyens et la biodiversité», estime David Hoyle, directeur de la conservation du WWF (Fonds mondial pour la nature) au Cameroun. Pour Ofir Drori, de Laga, «il faut aller à la source, chercher les braconniers dans leur base du Tchad, voire même au Soudan».
S’il n’est pas mis fin à l’impunité des trafiquants, l’éléphant, également menacé dans le sud-est du Cameroun où d’autres filières de contrebande opèrent, ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir dans le pays, qui en abritait entre 1 000 et 5 000 en 2007, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Ces dernières années, les braconniers ont déjà quasiment exterminé l’espèce au Tchad et dans le nord de la République centrafricaine.
L’Europe a sa part de responsabilité, répètent les ONG : pour envoyer un signal clair aux trafiquants, l’Union européenne doit, entre autres, s’opposer fermement à l’idée, de plus en plus évoquée, d’une levée de l’interdiction du commerce de l’ivoire.
Ma pétition sera envoyée à l'association IFAW
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La Chine grand importateur d'ivoire, tant qu'il y aura des cons qui en achete il est sûre que le trafic continuera et ce jusqu'au dernier. Personne ne doit acheter de l'ivoire aidons les
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Le 01/12/2012 à 08:33:35
on le répète depuis des années : N'ACHETEZ PAS D'IVOIRE.. et rien d'autre provenant d'animaux !!!! si personne n'en achète : le traffic s'arrêtera !