Chers amis des animaux,
Les touristes ignorent trop souvent que nos iles paradisiaques d’OUTRE-MER ont 2 facettes :
Des animaux abandonnés par centaines, errants dans les rues, sous 30 degrés, sans eau ni nourriture, roués de coups par les villageois ou chassés à coups de machettes (il n’est pas rare de voir des queues ou des pattes sectionnées)
Des animaux torturés, brûlés vifs, ou dépecés puis déposés en plein centre ville, des chiens enchainés 24h/24 dès leur naissance, parfois sans eau ni nourriture, roués de coups dès qu’ils font trop de bruits ou trop de salissures, ou quand le maitre a bu trop de rhum… Parfois le chien grandit mais on oublie d’élargir la chaine qui entrave le cou, cela lui entaille le coup et entraine une plaie profonde, voire un décès….
Vous ne pourrez pas sortir une seule journée, une seule heure de votre logement sur place sans apercevoir des animaux en détresse par dizaines, vous vous ferez insulter par les villageois lorsque vous voudrez les nourrir…
Un spectacle insoutenable qui fait mouiller les yeux et battre le cœur plus vite.
Pourquoi ces bourreaux s’en priveraient-ils ? l’animal est toujours considéré comme un objet dans les DOM-TOMS et les lois de protection animale n’y sont pas appliquées, personne ne s’aviserait de déposer une plainte, elle ne sera pas suivie !
Pourtant ces Îles sont sous autorité française et les lois votées par le gouvernement se doivent d’être appliquées sans exception !
Les associations sur place font le maximum mais elles sont dépassées par le nombre et le manque de moyens pénaux et financiers (elles ne peuvent attendre aucune subvention dans les DOM-TOM)
Pour rappel,
Le mercredi 28 janvier 2015, l’Assemblée nationale a voté en lecture définitive le projet de loi relatif à la modernisation du droit. L’animal est désormais reconnu comme un « être vivant doué de sensibilité » dans le Code civil (nouvel article 515-14) et n’est plus considéré comme un bien meuble (article 528). Ainsi, il n’est plus défini par sa valeur marchande et patrimoniale mais par sa valeur intrinsèque.
Le vendredi 29 janvier 2021, les députés ont adopté, en première lecture, la proposition de loi visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale par 79 voix contre 2.
L’article 1er créé un certificat de sensibilisation pour tout achat d’un animal de compagnie afin de sensibiliser tout nouvel acquéreur. L’article 5 prévoit d’étendre à l’ensemble des animaux de compagnie les obligations pesant actuellement sur les seules offres de cessions de chats ou de chiens.
L’article 2 complète la liste des agents habilités à rechercher et constater le manquement à l’obligation d’identification des carnivores domestiques. Policiers municipaux et gardes champêtres pourront effectuer ce contrôle. L’article 4 rend obligatoire la faculté pour le maire de faire procéder à la capture, à la stérilisation et à l’identification des chats errants. En conséquence, la référence à la demande éventuelle d’une association de protection des animaux adressée au maire pour procéder à ces actes est supprimée.
L’article 8 renforce les sanctions et les peines applicables aux personnes coupables d’actes de cruauté et de sévices graves infligés à un animal. Les peines pour maltraitance, pouvant aller actuellement jusqu’à deux ans d’emprisonnements et de 30 000 euros d’amendes, sont portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende si les faits ont entrainé la mort de l’animal.
Les article 9 et 10 créent un stage de sensibilisation et une peine complémentaire d’interdiction de détention d’animal à destinations des personnes condamnées pour maltraitance.
Nous tous, citoyens français, associations, élus qui soutenons cette pétition, l'avons diffusée, relayée et signée, demandons au gouvernement français, par le biais du Ministère de l'Agriculture, Monsieur le Ministre Julien Denormandie et Madame Urwana Querrec, conseillère Filières animales, santé et bien-être animal, référente Outre-Mer,
De nous entendre et d'engager tous les moyens nécessaires pour :
- Exercer les contrôles nécessaires auprès des détenteurs d'animaux, intervenir rapidement sur demande d'un tiers ou dès constatation de toutes formes de maltraitance -Abandons, vols, trafics, défaut de soins, coups, tortures, liens par chaines 24h/24 sans soins,
- Interpeller tout contrevenant, enregistrer et faire suivre au parquet toutes plaintes à leur encontre,
- Demander aux magistrats des DOM-TOM d'appliquer enfin les lois légiférées, sans complaisance, avec toute la rigueur qui s'impose
- De mettre les mairies d’OUTRE-MER en demeure de procéder -à courte échéance- à la stérilisation et à l’identification des chats errants sur leur commune, à seule fin d’endiguer la prolifération et donc la souffrance animale. Il y a grande urgence !
Monsieur le Ministre, Madame Urwana, nos DOM-TOM connaissent un seuil critique en terme de maltraitance animale, les mesures se doivent d’être fermes et prises rapidement.
Dans l'attente d'une réponse favorable, veuillez croire Mesdames, Messieurs en nos sentiments les meilleurs.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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