Les faits :
Le jeudi 2 mai 2024, les gendarmes de l'Yonne interviennent pour une affaire de violences conjugales sur fond d'alcool, dans la petite commune de Levis, en Puisaye-Forterre. Mais à leur arrivée, ils vont découvrir une scène particulièrement macabre, impliquant des animaux domestiques d’une sauvagerie sans nom : un chien, dogue argentin, planté de coups de couteau et décapité avec un outil de jardinage de type taille-bordure ou « tronçonneuse », la tête et le corps de l'animal ont été retrouvés dans une brouette par les enquêteurs.
Les tortionnaires : un couple de trentenaires, sont placés en garde à vue pour sévices ou actes de cruauté envers un animal et renvoyés devant le tribunal correctionnel d’Auxerre au mois d'octobre 2024.
À ce stade, on ignore les circonstances exactes qui ont conduit à ce bain de sang. Mais il semblerait que le chien victime s'en serait pris à un chat, ce qui lui aurait attiré les foudres de ses maitres.
D’autres animaux présents au domicile ont été pris en charge par la fondation 30 millions d’amis.
Laissés libres à l'issue de leur garde à vue, les deux trentenaires sont convoqués devant le tribunal correctionnel d'Auxerre, le 14 octobre 2024. Le fils mineur de la prévenue, "absent du domicile au moment des faits, a été pris en charge par le conseil départemental", a fait savoir le Parquet.
Le 14 octobre 2024, les associations de protection animale qui se sont constituées partie civile : RESPECTONS, Fondation 30 millions d’amis, Fondation Brigitte Bardot, présentes à l’audience attendaient de la justice une sanction exemplaire à la hauteur d’une telle cruauté et de la souffrance endurée par Skilly.
A noter que sur les deux mis en cause, une seule était présente…
Hélas, l'affaire a finalement été renvoyée au 4 mars 2025 pour expertise psychiatrique des deux prévenus après que l'avocat de la défense ait demandé une expertise psychiatrique de sa cliente.
Et ce malgré la contestation des parties civiles et de la représentante du Parquet: « Aucun élément ne permet de l'ordonner. Ce n'est pas parce que l'acte est terriblement cruel qu'il faut absolument chercher une justification dans un trouble psychiatrique quelconque », ont avancé les avocats de la partie civile.
Il est regrettable que l’affaire n’ait pas été jugée le 14 octobre, les actes de maltraitance sur des animaux sont en augmentation ces dernières années, et trop souvent les affaires sont classées sans suite.
Une réponse pénale et sociétale à la hauteur de ces horreurs s’impose - la violence est tellement banalisée un peu partout...!
Nous avons besoin de vos signatures pour que la loi soit appliquée : une peine de 3 ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende (4 ans et 60 000 € en cas de délit aggravé, notamment si les faits sont commis en présence d'un mineur ou si l'auteur des faits est le propriétaire de l'animal, 5 ans et 75 000 € lorsque les faits auront conduit à la mort de l'animal) et bien sûr une interdiction définitive de détenir un animal quel qu’il soit.
Nous comptons sur vos signatures pour que le 4 mars 2025 nous puissions, grâce à votre mobilisation rendre justice à Skilly.
Association de protection animale RESPECTONS
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