Pétition
562
signatures
Avec 438 signatures de plus, cette pétition sera plus facilement recommandée à des signataires engagés.
Auteur :
Auteur(s) :
trinnity_87@yahoo.fr
Destinataire(s) :
M. Le Président de l'APC d'Azazga
Pour que la maison de la culture d’Azazga porte le nom de Mohia
La maison de la culture d’Azazga va bientôt voir le jour. Un combat de longue haleine qui a enfin abouti à la consécration de cette ville phare de la Kabylie qui, de tout temps, a connu une effervescence et une prolixité artistique et culturelle indéniables. Mais cet acquis ne sera complet qu’une fois cette institution culturelle portera le nom de Mohia.
Muhend U Yahia, dit Mohia, est comme l’on sait, l’un des plus grands dramaturges, poètes et adaptateurs qu’ait connu l’Algérie. Il est né à Azazga qu’il a, par la suite, évoquée à plusieurs reprises dans son œuvre (souvenons nous du mythique Cheikh Ahechraruf et de sa mésaventure au souk de cette ville). Mohia a bâti pour la culture kabyle un édifice imposant tant sur le plan linguistique et culturel que moderniste et universel. C’est grâce à lui que nos jeunes ont à présent le moyen rêvé de sauvegarder leur langue, de la prémunir contre toute hybridation ou manipulation idéologique. C’est lui qui nous a ouvert une large fenêtre sur le patrimoine culturel universel qu’il a savamment adapté dans son théâtre et ses écrits, révélant ainsi la modernité insoupçonnée de notre langue et son incroyable richesse. C’est donc tout naturellement que doit lui revenir la primauté dans la baptisation de la maison de la culture d’Azazga.
Nous, signataires de cette pétition, pensons sincèrement que c’est là une occasion précieuse de rendre hommage à ce grand homme qui n’a pas encore eu les honneurs qu’il mérite. Nous-nous devons aujourd’hui de donner son nom à cet édifice culturel tant attendu car ce sera une reconnaissance, quoique infime, de ce génie hors pairs qui a tant donné pour la culture algérienne.
La maison de la culture Mohia d’Azazga, c’est aujourd’hui notre devoir à tous. Ne ratons pas cette occasion de consacrer une aussi grande figure de la poésie et du théâtre algériens.
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PREMIERS SIGNATAIRES
Ramdane Iftini (réalisateur)
Sarah Haidar (journaliste, romancière)
Noureddine Azzouz (journaliste)
Rima Djahnine (artiste-peintre)
Fatma Baroudi (journaliste)
Abdou Bendjoudi (membre fondateur du MJIC)
Sofiane Baroudi (MJIC)
Samir Larabi (militant du PST)
Karim Benammar (journaliste)
Amel Mimich (libraire)
Yacine Chabi (ingénieur)
Mustapha Toumi (graphiste)
Hamid Ghezzal (graphiste)
Arezki Louni (journaliste)
Hmida Layachi (journaliste)
Salah Gaoua (chanteur)
Ait Ouakli Amazigh (étudiant)
Aggur Slimani (ingénieur)
Djamel Chafa (journaliste)