Bonjour,
Bonne nouvelle : Benoît, le projectionniste du cinéma associatif de Mons en Montois vient de signer un nouveau contrat aidé!
Ce renouvellement est la conséquence directe de la pétition lancée en septembre et que vous avez signée avec plus de 1 000 personnes. Votre mobilisation, impressionnante pour un bassin de population de quelque 25 000 habitants, a convaincu la sous-préfète de Provins d'intervenir directement auprès de Pôle Emploi, pour permettre au cinéma de poursuivre son action.
Tout n'est pas rose pour autant : alors que l'association versait auparavant 20 % du salaire de Benoît, elle doit désormais en débourser 30 %, nouvelles dispositions obligent. Et le contrat n'est valable que 6 mois, certes renouvelable, mais l'angoisse va tous nous étreindre à chaque échéance.
En attendant de trouver une solution plus pérenne, profitons pleinement de la bonne nouvelle et précipitons-nous au cinéma !!
Pour connaître les séances et voir les bandes-annonces : http://cinemons.fr
Pour recevoir régulièrement les programmes par mail, demandez à Michel Le Clerc (michel.le-clerc@sfr.fr) de vous inscrire sur sa mailing list :
Si vous êtes imposable, n'hésitez pas à devenir donateur : un don minimal de 150 euros, donne droit à une déducion fiscale de 66 % dans la limite de 20 % du revenu imposable. Et ouvre droit à 1/2 tarif tout au long de l'année !
Emmanuel
(thevenon.emmanuel@gmail.com)
LE GEL DES CONTRATS AIDÉS SIGNE - LA MORT DU CINÉMA ART ET ESSAI À MONS-EN-MONTOIS
À Laura Raynaud, sous-préfète de Provins,
à Christian Jacob, député,
à Michel Billout, sénateur,
et à tous les élus du canton Bassée-Montois…
Le 31/08/2017, à la veille de la reprise de la saison 2017/2018, le cinéma de Mons en Montois apprenait avec stupéfaction la non reconduction du contrat aidé dont bénéficiait jusque-là Benoît, le projectionniste, dont le rôle est indispensable au bon fonctionnement du cinéma.
Une décision brutale, dramatique pour la personne concernée, qui se retrouve désormais au chômage.
Une décision injuste pour ce cinéma, véritable pépite culturelle au cœur de notre petit canton rural. La Présidente du Centre National du Cinéma, Madame Frédérique Bredin, a d’ailleurs rendu hommage à Michel Leclerc, son fondateur, en ces termes : « À votre travail d’exploitant, et à votre esprit créatif mis au service d’une offre cinématographique inédite et de qualité. »
Une décision inacceptable pour les 6 300 spectateurs qui se pressent chaque année dans le « plus petit cinéma d’Île de France », une salle classée Art et Essai, et qui bénéficie des labels Recherche et Découverte et Patrimoine et Répertoire.
L’équation est simple. Sans le contrat aidé de Benoît, les 150 entrées hebdomadaires du cinéma de Mons ne suffisent pas pour engager un salarié « ordinaire ». Pour cela, il faudrait 200 à 250 spectateurs supplémentaires… par semaine ! Ce qui est juste impossible !
Les signataires de cette pétition exigent que :
- vous fassiez pression auprès des autorités afin que Benoît retrouve son travail,
- vous vous engagiez à soutenir le cinéma dans cette passe difficile par une aide adaptée.
Au risque, sinon, de favoriser l’émergence d’un désert culturel.