Pétition
103
signatures
Plus que 397 signatures pour que cette pétition soit diffusée dans la newsletter MesOpinions !
Auteur :
Auteur(s) :
kupriak@hotmail.com
Destinataire(s) :
Ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine
Lettre ouverte à la Ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Madame Christine St-Pierre.
Avis d’une grève de la faim
Madame la Ministre,
Par la présente, je souhaite dénoncer les méthodes discriminatoires dans l’application de la Politique d’intégration des arts à l’architecture.
Voici le court résumé des faits :
- En 2001, j’ai été admis au fichier des artistes inscrits à la Politique
d’intégration des arts à l’architecture.
- En 2005, mon dossier a été retiré arbitrairement.
- Suite à la création d’un critère d’admissibilité discriminatoire, plusieurs
artistes qui avaient été admis au fichier se sont vu retirer leur candidature.
- Depuis la création de ce critère, la porte de la Politique est ouverte
uniquement aux artistes qui pratiquent l’art actuel et qui diffusent dans
des lieux précis.
- Une longue bataille juridique a été enclenchée.
- Récemment, j’ai perdu ce procès et, par conséquent, je n’ai plus d’autres
choix que d’entreprendre une grève de la faim, et ce, jusqu’à satisfaction
des demandes mentionnées ci-après.
Ainsi, le vendredi 23 septembre 2011 à 10h00 je débuterai une grève de la faim en face des bureaux du Service d’intégration des arts à l’architecture à Montréal, sis au 480, boul. Saint- Laurent. Je resterai à cet endroit tant que durera cette grève.
Je suis, bien sûr, en désaccord avec le jugement rendu au procès (NO : 500-- 17- 041551-089 Cour supérieure, district de Montréal). Malheureusement, sans ressources pour aller en appel, je suis forcé de relancer ce dossier sur la scène politique et d’entreprendre ce dernier recours.
Ce procès a permis de confirmer l’existence d’un mécanisme qui génère le favoritisme et la discrimination dans l’application de la Politique d’intégration des arts à l’architecture.
Lors du procès, vos gestionnaires ont déclaré que le but de la Politique est de présenter au public uniquement l’art actuel et ce sans être capables de le définir clairement.
En 2005, le Ministère a ajouté des critères d’admissibilité au fichier des artistes de la Politique en exigeant que l’artiste démontre sa participation à des expositions dans les lieux énumérés à une liste confectionnée par le Ministère. Cette liste se limite aux lieux de diffusion subventionnés par le Ministère et le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) et ayant comme vocation principale l’art actuel, excluant totalement d’autres lieux professionnels tels que nombre de salles d’exposition à but non lucratif et de galeries commerciales.
En agissant ainsi le Ministère favorise les artistes qui exposent dans les lieux subventionnés et discrimine arbitrairement les artistes qui exposent ailleurs.
Deux motifs de ce traitement discriminatoire sont évoqués par le Ministère et repris dans le jugement:
« La Politique vise à encourager les artistes contemporains et à développer l’art public dans les édifices publics » (Paragraphe 111 du jugement)
« Le Ministère recherche des artistes qui ont une certaine expérience, qui sont capables de signer un contrat, et livrer une œuvre dans les délais requis, de produire des œuvres de grande dimension » (paragraphe 112 du jugement)
Madame la Ministre, pourquoi un artiste qui expose dans un centre d’exposition à but non lucratif ou dans une galerie commerciale ne serait-il pas capable de signer un contrat, et de l