Non au ré-enfouissement de la Carrière Antique de la Corderie, classée monument historique !

La carrière antique de la Corderie vieille de 2600 ans, mise au jour par des fouilles préventives le 16 avril 2017, détruite à 80% pour la construction d'un immeuble par Vinci en 2017 malgré sa valeur archéologique exceptionnelle. Seulement 635m² ont été classés monument historique le 13 septembre 2018. Depuis 5 ans, le site archéologique est à l’abandon caché sous du géotextile et n'a jamais été vu par le public.

C'est le plus vieux monument historique visible de Marseille.

Cependant, Madame Roselyne Bachelot Ministre de la Culture a validé il y a quelques mois le ré-enfouissement du site à l'automne 2022. Les prétextes invoqués sont sa protection et sa conservation pour les générations futures. Or selon Michel Villeneuve, géologue émérite du CNRS ainsi que des archéologues, les générations futures ne retrouveront que du sable. Le mur du parking de l’immeuble de Vinci fait barrage à l'écoulement des résurgences d'eau et provoquant le pourrissement du site.

Nous, signataires de cette pétition, nous opposons catégoriquement à la décision de Madame Roselyne Bachelot.

Nous exigeons que le site de la Carrière antique de la Corderie à Marseille ne soit pas ré enfoui et que toutes mesures pour le ré enfouir soient immédiatement annulées par Madame Rima Abdul Malak Ministre de la Culture et la décision de Madame Roselyne Bachelot annulée.

Ainsi que des mesures d'urgence soient prises pour sa protection par un toit provisoire, un pompage plus adapté et les mesures préconisées par le rapport de François Botton (architecte en chef des monuments historiques) pour qu'il ne soit plus endommagé par le déplacement d'ouvriers, il faut que soient tenus et mis en application les promesses et engagements pris par Madame Françoise Nyssen Ministre de la Culture à l'époque.

Pour cela doit être construit un espace muséal intégrant le site sans l'endommager, donnant la visibilité, l’accessibilité au public et la mise en valeur du site promise alors au nom de l'État français. Nous demandons enfin que pour la mise au point du projet soient associés tous les défenseurs du site de la Corderie.

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