François Alu Etoile

Entré dans le Corps de Ballet de l’Opéra de Paris en 2010, François Alu a gagné le titre de Premier Danseur en seulement 3 ans. Depuis 2013, il prouve avec grâce et style sa capacité à tenir des premiers rôles et à les habiter de sa personnalité.

La présente pétition vise à démontrer à la direction (générale ainsi qu’à celle de la danse) de l’Opéra de Paris, l’attachement du public à ce danseur si doué et la volonté indéniable des amateurs de la danse française de le voir nommé Etoile.

Par le passé, l’Opéra de Paris a su évoluer avec les mœurs, nommant Marie-Agnès Gillot, Alice Renavand ou encore Wilfried Romoli à l’issue de représentations contemporaines. Il va sans dire que ces trois grands noms de la danse française excellent également dans le répertoire classique et apportent une saveur différente au ballet lorsqu’ils sont en scène. Leur interprétation pétillante prône, malgré elle, la diversité comme c’est le cas de celle de François Alu. Ne serait-il donc pas temps pour lui de rejoindre la cour des grands (après plus de 6 ans au rang de Premier Danseur) ?

La technique et la musicalité de François Alu sont indéniables et lui ont certainement valu cette ascension fulgurante entre 2010 et 2013. Mais son style et sa personnalité sont ses vrais atouts, sa différence. Non content de sauter assez haut pour toucher les projecteurs, François Alu brille de mille feux lorsqu’il entre en scène. Sa musculature rappelle que la danse est un sport, sa douceur que c’est un art, sa masculinité que cet art n’a pas de sexe. Il est une incarnation de l’art.

Ce qui le différencie des autres ? Il est aussi bon en danse classique que contemporaine. Il s’intéresse même à d’autres styles très différents tels que le breakdance, le hip-hop (comme Nicolas Le Riche avant lui). Et surtout, il joue. Il cherche sa propre interprétation. Il met son âme dans chacun de ses rôles et sait se les approprier tout en respectant la personnalité, l’histoire de chacun.

Il excelle aussi en pas de deux, tant avec les femmes (en Solor pour n’en citer qu’un) qu’avec les hommes (en Rothbart aux côtés de Siegfried).

Il a toute l’envergure, le talent d’un Danseur Etoile et apporterait à l’Opéra de Paris une touche de fraîcheur et un public comblé. Une nomination post-confinement ?