Non à l'homophobie de Cortex (le rappeur) !

Bonjour,

Suite au dernier 'dérapage' public et vidéo du rappeur Français Cortex 91, j'aimerais que la maison de production, S Beatz, qui le produit, qui le soutient, qui le sponsorise prenne conscience de la mobilisation à l'égard des 'dérapages' chroniques de l'artiste dont il se porte le souteneur et donc le complice dans les propos haineux, racistes, homophobes, hétéro-sexistes.
Propos que l'on peut clairement entendre dans la vidéo ci-dessous :
http://www.dailymotion.com/video/xjqpbu_cortex-clash-samy-messaoud-pour-le-clip-je-suis-gay_fun

Commençons par une définition, celle de l’homophobie : dans son acception la plus première, justement, ce mot désigne l'hostilité, la défaveur, la haine, dans des cas plus graves, sérieux, décomplexés envers la communauté homosexuelle (si communauté homosexuelle il y a - n'est-ce pas non plus une catégorisation de la part des individu-e-s qui partagent cette haine), voire, elle peut aussi désigner une simple 'peur', une simple méconnaissance de celle-ci (homo + phobie, si on fait l'approche plus étymologique du mot). Donc, il y a plusieurs formes d'homophobie et donc, elle désigne des pensées, des réflexions, des actes etc, qui témoigne de la violence ou de la haine envers ladite communauté (encore une fois, si communauté homo il y a) mais la cible en elle-même peut par exemple ne pas s'avérer être homo ou se sentir homo (oui, en effet, on voit, hélas, dans la presse et ailleurs des manifestations de haine, par la représentation psychologique de l’altérite, trivialement, on voit l'autre comme homo, on se dit que son comportement est homo donc, voilà, on va prendre cela comme une légitimation de son mauvais traitement de soi, sur lui ou sur elle). En outre, l’homophobie peut aussi s'étendre (malheureusement) à des cibles catégorisées ou non comme les lesbiennes, les bi, les TS, les TV, tout ce qui ne concorde pas dans l’hétéro-sexisme, l’hétéro-norme, l’hétéro-centre. La haine en elle-même, et bien, elle peut passer par plusieurs stades ou revêtir plusieurs doses de violences : le regard de travers, le fixation visuelle, les questions déplacées, la curiosité malsaine, la réduction de l'autre à ses sexualités, le fantasme de son comportement sexuel, la réduction de l'autre à des clichés / des amalgames / des stéréotypes, ou alors une violence moins idéologique, mais plus physique : les insultes, les coups, le vol, l'abus sexuel (viol correctif), le passage à tabac, le meurtre de haine (crimes de haine en tous genres). En effet, en se basant sur la définition d'une association (Turque), Kaos GL c'est un acte de violence isolé en soi, d'un-e individu-e sur une autre personne, voire un groupe de personnes, mais qui vise, de par son atteinte symbolique la destruction de la communauté totale, dans laquelle l'agresseur-e rattache sa ou ses victime-s. Par ailleurs, dans la violence idéologique à caractère homophobe, on peut également trouver l'inégalité en droit, les injustices, l'infériorisation, et des mécanismes comme la hiérarchisation (idéologique et factuelle des 'autres' sur les LGBTI), la banalisation des violences (homophobes), le déni de l'existence de celles-ci.

Passer en revue tous les arguments serait un travail herculéen :
comme la définition ci-dessus le stipule, ce n'est condition de percevoir l'autre comme inférieur-e qu'une personne pourra s'abaisser à la discriminer. On sait que la discrimination fonctionne en synergie avec l'infériorisation, avec le préjugé, avec les amalg