Pour les orchestres de bals dans les fêtes votives
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Auteur(s) :
Orchestre de variété de france
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Destinataire(s) :
Patrick VIGNAL, député de l'Hérault et conseiller municipal de Montpellier
La pétition
LES ORCHESTRES DE BALS MEURENT,
L'avenir des fêtes traditionnelles est en danger, le député Patrick VIGNAL veut sanctuariser la course camarguaise au patrimoine immatériel de L'Unesco, alors que en même temps pour des raisons de sécurités on cherche à réduire les festivités l'été. Est ce en supprimant nos traditions que nous allons nous protéger de l'intégrisme ?
Pourquoi oublier, éliminer les orchestres de bals qui depuis toujours font parties intégrantes des fêtes votives. Ils font danser, chanter, rencontrer les gens ensemble. Sa fonction est tout l'inverse de l'intégrisme et c'est lui qu'on sanctionne ? C'est tout un métier, une activité économique qu'on jette alors que celle-ci engendre une économie tout aussi importante que la course camarguaise. En effet, il a des fêtes de villages où il n'y a pas de culturellement de TAUREAUX. Pourquoi stigmatiser les orchestres de bals qui se taisent depuis toujours ?
La fête de village est le seul moment de l'année où se tisse, renoue du lien social années après années. C'est le moment des rencontres, du vivre ensemble si essentiel pour transmettre nos valeurs, notre culture à nos enfants, aux touristes. La fête année après année perdure la transmission, l'âme de nos ainés. Toutes les générations se retrouvent le soir et écoutent à la fois les derniers titres à la mode, mais aussi les titres qui font partie du patrimoine de la variété française. LES ORCHESTRES DE BALS font danser, frôler, rencontrer, animer, chanter, amuser... Quel spectacle vivant va remplacer l'orchestre ? un DJ ? un humoriste ? un artiste ? un peintre ?
Comment ne pas prendre en considération toute une profession qui l'été sous le soleil, ne dort pas, monte, démonte, chante, joue, anime tout un village, une ville, mais aussi pleure, de pouvoir rentrer le camion jusqu'à la scène, un compteur EDF pour ne pas avoir à pédaler le soir pour que les lumières et le son s'allument, des WC, une loge, une douche, de l'eau, un repas pour pouvoir travailler et animer pendant 6 heures (apéritif et soirée) ! La fête du village; quel match de foot dure 6 heures ? Qui est capable de taper sur une batterie pendant 4 heures sans pause pour faire pipi ou boire ? Quel humoriste, artiste, etc., acceptera d'animer pendant 6 heures voire 8 heures dont la moitié en plein soleil quand les instruments surchauffés brulent les doigts, et que les musiciens ont une insolation. Quel employé acceptera de se changer au bord de la scène dans la bouse des taureaux en sous vêtements devant des manadiers, au milieu des taureaux sans loges parce qu'il faut commencer juste après les taureaux pour ne pas que le public déserte les buvettes. Cela à même tué une danseuse dernièrement car vite, vite.
Enfin, à partir de 22h00 après le déjeuné au près, la bandido, la course camarguaise dans les arènes, l'abrivado de midi, l'ancierro du soir, le taureau piscine de la nuit... n'est il pas le temps que les taureaux aillent se reposer pour le lendemain ? Et que l'orchestre permette aux terrasses, commençant du village, comités des fêtes de sortir leur comptoir, leur table de restauration, etc., pour récolter les fruits de leur travail et de leur organisation de l'année. N'est-il pas temps de laisser le public de se rencontrer, se frôler (cf. : dédicace de jean jacques GOLDMAN sur l'utilité des musiciens de bals) ? Il est difficile de croire que le commerçant du village fasse la même recette en allant au milieu de sa terrasse une encierro.
Cette économie qu'engendre les orchestres de bals est vitale pour les villes et villages, si on veut des tabac, des bars le reste de l'année et par delà trouver des bénévoles pour intégrer les associations si essentielles à la vie du village et des comites des fêtes. L'orchestre est une charge pour ces bénévoles alors plutôt que de les sanctionner, ne faut il pas aider ces bénévoles organisateurs occasionnel de spectacles que sont les comités des fêtes en leur octroyant un abattement de 50% des cotisations GUSO au nom des traditions ?
L'état a mis en place le GIP café culture pour les restaurants avec un remboursement jusqu'à 65% de la masse salariale d'un groupe de musique. On aide des privés et on aide pas les bénévoles d'associations ? Pas un seul abattement alors que bénévolement ils animent, dynamisent leur ville et village ?
Merci Monsieur Patrick VIGNAL qui défendez les traditions, de convoquer tous les acteurs des fêtes votives : préfet, président des comités des fêtes de l'Hérault, de France, le syndicat des chefs d'orchestres de variétés, la DRACC, les représentants des club taurins, les professionnels chef d'orchestres, les maires, les élus aux festivités pour les états généraux des fêtes votives.
La CULTURE s'écrit aussi avec un P majuscule comme POPULAIRE.
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Le sud de la France, pour moi, ce sont ces soirées dansantes animées par des orchestres. Cette sensation de liberté les soirées d'été devant des scènes bordées de platanes. Les lampadaires laissant deviner les dispositifs scéniques, avant les premières notes, les premières séquences d'éclairage. Des chanteuses, chanteurs, musiciennes, musiciens, techniciens qui sillonnent pendant l'été les routes du sud et qui chaque soir apportent LA fête dans les villes et les villages durant 4, 5 voir 6 heures non stop! Quelle prouesse! Les orchestres sont pour ma part un pré-requis obligatoire à toute fête. Et globalement, les bals, les soirées dansantes, c'est leur métier, c'est aussi parfois leur unique source de revenus. Et enfin, la fête, la musique c'est ça la VIE. Le partage, le lien social qui redémarre pas. Dans le sud et dans toutes la France, il est indispensable de tout faire et à tous niveaux pour que nos orchestres de bals continuent de travailler, d'exister et de nous divertir. Grand courage à eux.
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Fatima - Le 24/03/2018 à 10:31:39
Je signe cette pétition pour que nos bals de villages restes, ça fait partie de l'ambiance dans nos villages.