Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Raoul Brévannes
Destinataire(s) :
Monsieur le Président de la République
APPEL AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Monsieur Farouk Hosni, ministre égyptien de la culture est depuis le 30 mai dernier candidat à la direction générale de l’UNESCO, avec de grands chances de réussite .
Alertés et alarmés par l'article publié dans Le Monde du 22 mai par Claude Lanzmann, Bernard-Henri Lévy et le Prix Nobel de la paix Elie Wiesel, sous le titre « Unesco : la honte d'un naufrage annoncé » (appel repris intégralement ensuite dans plusieurs grands journaux dont : Corriere della Sera, Frankfurter Allgemeine Zeitung, Haaretz, El Mundo, Huttington Post…), nous demandons au Président de la république, M. Nicolas Sarkozy, de prendre de toute urgence une initiative diplomatique de grande ampleur pour empêcher l’élection de Farouk Hosni, laquelle constituerait une véritable catastrophe morale.
La France qui accueille le siège de l'UNESCO ne peut rester indifférente à cette menace et doit faire tout ce qu’elle peut pour obtenir le retrait de la candidature de Farouk Hosni et favoriser celle d'une personnalité culturelle de tout premier plan, susceptible de porter haut et loin les valeurs fondatrices de l'organisation.
http://www.lemonde.fr/archives/article/2009/05/21/unesco-la-honte-d-un-naufrage-annonce_1196325_0.html
http://www.lepoint.com/actualites-chroniques/2009-06-04/le-bloc-notes-de-bernard-henri-levy-laissera-t-on-l-unesco-a-un-homme-qui-lorsqu-il-entend-le-mot/989/0/349608
UNESCO : LA HONTE D'UN NAUFRAGE ANNONCÉ
Qui a déclaré en avril 2001 : « Israël n'a jamais contribué à la civilisation à quelque époque que ce soit car il n'a jamais fait que s'approprier le bien des autres » - et a remis ça presque deux mois plus tard : « la culture israélienne est une culture inhumaine ; c'est une culture agressive, raciste, prétentieuse, qui se base sur un principe tout simple : voler ce qui ne lui appartient pas pour prétendre ensuite se l'approprier » ?
Qui a expliqué en 1997, et l'a répété ensuite sur tous les tons, qu'il était « l'ennemi acharné » de toute tentative de normalisation des rapports de son pays avec Israël ?
Ou encore, tout récemment, en 2008, qui a répondu à un député du Parlement égyptien qui s'alarmait que des livres israéliens puissent être introduits à la Bibliothèque d'Alexandrie : « brûlons ces livres ; s'il s'en trouve, je les brûlerai moi-même devant vous » ?
Qui, en 2001, dans le journal Ruz-al-Yusuf, a dit qu'Israël était « aidé », dans ses sombres menées, par « l'infiltration des juifs dans les media internationaux » et par leur habileté diabolique à « répandre des mensonges » ?
A qui devons-nous, oui, ces déclarations insensées, ce florilège de la haine, de la bêtise et du conspirationnisme le plus échevelé ?
A Farouk Hosny, ministre de la culture d'Egypte depuis plus de quinze ans et, à coup sûr, le prochain Directeur général de l'UNESCO si rien n'est fait avant le 30 mai, date de clôture des candidatures, pour arrêter sa marche apparemment irrésistible vers l'un des postes de responsabilité culturelle les plus importants de la planète.
Pire : les phrases que nous venons de citer ne sont que quelques-unes – et pas les plus nauséabondes – des innombrables déclarations de même teneur qui jalonnent la carrière de Monsieur Farouk Hosny depuis une quinzaine d'années et qui, par conséquent, le précèdent lorsqu'il prétend, comme aujourd'hui, à un rôle culturel fédérateur à l'échelle du monde contemporain.
L'évidence est donc là : Monsieur Farouk Hosny n'e