L’ANAH est un établissement public créé pour soutenir l’action du gouvernement dans l’amélioration du parc de logements privés pour lutter contre les fractures sociales et territoriales. Elle est amenée à aider les particuliers comme les organismes de logement (SCI, syndic, etc…) pour la réhabilitation des habitations avec un accent particulier donné ces dernières années à l’amélioration thermique et énergétique.
En d’autres termes, elle verse des aides et des subventions pour aider à modifier un appartement tant sur l’isolation ou le chauffage que sur la qualité des lieux par exemple. Et ce en direction de tous les citoyens et particulièrement les plus modestes.
Ca, c’est le récit idyllique ! Dans la réalité, certains citoyens modestes et très modestes, et pas seulement, ont eu bien de mauvaises surprises avec l’ANAH.
Pourtant, au service des citoyens, elle devrait la transparence dans ses informations et être liée par les réponses écrites qu’elle fournit, quel que soit l’agent qui répond. Même les médias ont beaucoup de difficultés à déterminer très exactement les possibilités offertes, les montants accordés et les plafonds maximaux. Chacun ayant sa lecture d’une documentation quelque peu sibylline. D’ailleurs, l’ANAH ne s’y trompe pas qui indique suavement sur la documentation qu’elle fournie elle-même « document d’information non contractuel ». C’est tout dire !
Nombreux sont les citoyens qui se sont embarqués sur la rénovation de leur appartement sur les bases (pas claires) des informations fournies et se sont retrouvés avec un trou colossal dans leur budget, rendant leur choix de rénovation un cauchemar au quotidien.
Il faut que l’ANAH donne enfin des informations claires dès le départ, qu’elle fournisse les repères définitif à ses interlocuteurs tant sur les droits à rénovations que sur les montants qu’elle entend assurer sur la base des devis qui lui sont soumis. Qu’elle ne se contente pas d’indiquer que les montants définitifs dépendront du budget… Et pourquoi pas de l’âge du capitaine et du temps qu’il fait à Castelnaudary ! Les familles modestes et très modestes ne peuvent pas s’engager sans garantie formelle.
Les deux ministères de tutelle de l’ANAH* doivent réformer sa manière de fonctionner pour assurer que les citoyens peuvent faire confiance aux informations fournies par cette organisme et ne plus partir un peu en aveugle avec le gri-gri qui va bien dans l’espoir qu’ils n’y seront pas de leur poche plus que prévu.
L’ANAH doit être engagée par les réponses qu’elle donne.
L’ANAH doit indiquer clairement les subventions et aides qui seront accordées sur la base des devis et des informations fiscales fournie par le citoyen.
L’ANAH ne doit pas pouvoir modifier par simple décision du conseil d’administration les montants (incluant les plafonds) sans en faire part au moins à tous les citoyens avant qu’ils ne démarrent les travaux, à fortiori quand il leur a été répondu qu’ils pouvaient commencer les travaux immédiatement. Tout doit se faire en parfaite transparence.
De plus le délai de deux mois pour contester certaines décisions de l’ANAH est trop court pour nombre de citoyens qui n’ont pas les mêmes moyens que les organismes privés ou para publics qui ont des juristes et avocats. Il faut rallonger le délai à un minimum de un an.
N’hésitez pas à me faire part de vos déconvenues à l’adresse indiquée en courriel.
N’hésitez pas à contacter Thierry Repentin, président du Conseil d’Administration de l’ANAH et Valérie Mancret-Taylor, directrice générale de l’ANAH pour leur faire part de votre mécontentement.
* Ministère en charge de la cohésion des territoires et relations avec les collectivités publiques de l’Action et des comptes publics (ouf !) et le toujours présent partout ministère de l’économie et des finances.
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