Retrait des heures de cours pendant les E3C

Vous ne le savez peut-être, la réforme du bac inclue des épreuves de contrôle continue durant l’année de première et de terminale.

Au lycée Alain Borne, ces épreuves qui ne sont pas nationales et donc non égalitaires entre les élèves francais auront lieu le 3 et 4 février prochain concernant les épreuves de langues et d’histoire géographie.

Pour nous élèves de première générale au lycée Alain Borne il nous semblés totalement légitimes  que nos cours habituels soient banalisés, afin de mobiliser notre entière attention sur ces épreuves comptant de 30% dans ce diplôme, chose non négligeable. Cependant notre lycée et notre merveilleuse éducation nationale en ont décidé autrement. En effet nos heures de cours seront maintenu pour « passer les premières epreuves plus facilement, ce qui est le but de cette réforme. » Pendant nos épreuves nous aurons donc, nos heures de cours. Prenons en exemple le cas d’une classe de première, son épreuve initiale du bac va se dérouler le lundi 3 février en anglais de 11h à 12h30, les épreuves reprendront les cours de l’après-midi à 13h, ils disposeront seulement de 30 minutes de pause méridienne, alors qu’une heure de pause obligatoire est inscrite dans le règlement de l’établissement. Et la deuxième épreuve des E3C et une épreuve d’histoire géographie de 15h à 17h. Il y a donc un morcèlement entre les épreuves officielles du baccalauréat et les cours classiques qui peuvent empêcher certains élèves déjà stressés par cette réforme branlante, de rester focalisé sur la véritable importance de la journée.

Il est alors incongru de maintenir seulement quelques heures de cours pour des élèves durant des épreuves comptant presque pour un tiers de leur réussite finale à l’examen. Pourquoi vouloir conserver des cours en même temps que des épreuves, alors que dans le cadre d’une absence d’un professeur ils ne sont que très rarement rattrapés. Un boycott de ces cours pourrait être envisagé par les élèves afin de rester concentré sur ces épreuves et également de protester contre cette réforme inique.