Pourquoi ne pas supprimer le permis de conduire ?

Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Députés et Sénateurs,



Actuellement, le gouvernement tatonne afin de trouver une « bonne » solution aux difficultés pour obtenir un permis de conduire les automobiles. Je crois que c’est prendre le problème à l’envers.
Quelles que soient les difficultés pour l’obtention, la détention est sujette à une crainte permanente, la perte des points qui va nous amener à ne plus posséder ce fameux permis.
Tout cela entraîne de plus en plus de personnes à conduire sans permis.

Est-ce à dire qu’il y est beaucoup plus d’accidents ? Pour l’instant aucunes statistiques le démontrent. C’est pour cela que je voudrais raisonner à l’envers du principe actuel.

Supprimons tout simplement le permis de conduire. Remplaçons-le par une autorisation d’acquérir une automobile, assortie, elle-aussi de douze points.

Quand les douze points sont perdus, suite à diverses infractions, l’automobile est mise en fourrière, le conducteur imprudent est ainsi privé de son engin.

S’il veut acheter ou louer une autre automobile, il devra fournir l’autorisation délivrée par la Préfecture, qui, bien sûr, ne la délivrera pas si la personne n’a plus de points.

Ça me parait plus simple et surtout plus efficace. La personne qui aura perdu ses points d’autorisation de posséder une automobile, sera tenue de payer la fourrière, par un loyer mensuel, jusqu’à ce qu’elle vende celle-ci.

La récupération des points pourra se faire avec les modalités actuelles. Ce sera donc à la personne de juger, si elle paye son loyer de fourrière en attendant, ou si elle vend son automobile.

L’un des avantages de ce système c’est, que les jeunes, qui souvent savent conduire, n’auront plus de permis à passer. Cela n’empêchera pas que beaucoup de personnes, conscientes de leurs insuffisances, prendront des cours de conduite. Les auto écoles, de ce fait, seront soumises à une vraie concurrence, basée sur la qualité de leurs enseignements. Ce sera, là aussi un bien.

Une idée pas technocratique !


Je vous prie d’agréer, Mesdames et Messieurs les Ministres et Parlementaires, l’expression de ma haute considération.