Pétition
780
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Auteur :
Auteur(s) :
disparuangebadou@gmail.com
Destinataire(s) :
Mr Nicolas SARKOZY
« Des Camerounais qui disparaissent au Cameroun, il y en a tous les jours » déclare l’Ambassade de France au Cameroun à la sœur d’Ange Badou. Or ce jeune homme de 20 ans est français. Il a disparu depuis le lundi 14 septembre 2009 au Cameroun. Le jeune Français découvrait pour la première fois, le pays dont sa mère est originaire. Les autorités françaises ont été très rapidement alertées de sa disparition, mais le Consulat français et l’Ambassade de France au Cameroun font preuve de mépris et d’indifférence et ne semblent accorder aucune importance à la disparition d’Ange Badou.
Preuve en est, le vendredi 18 septembre 2009, soit quatre jours après la disparition du jeune homme, le Consulat français au Cameroun refusait toujours d’ouvrir un dossier
d’ « assistance » aux motifs nauséabonds de l’impossibilité de vérifier la nationalité d’Ange ; la copie de l’acte de naissance du jeune homme, son numéro de carte d’identité française et un récépissé de son passeport français n’ont pas suffi à convaincre les autorités françaises. Il aura fallu chercher la carte d’identité du jeune homme et perdre deux jours dans l’investigation pour que le Consulat daigne ouvrir un dossier d’assistance.
Face à autant de mépris, la famille sollicite parallèlement un autre Ministère à Paris. Ainsi, le dimanche 20 septembre 2009, un officier français se rend de Yaoundé à Nkongsoung, où Ange a été vu pour la dernière fois. Il recueille des témoignages et se retrouve face à des versions différentes. Qui croire ?
Pendant ce temps, rien n’a bougé au Consulat français. Le mercredi 23 septembre 2009, soit plus d’une semaine après la disparition d’Ange, l’astreinte de l’Ambassade de France au Cameroun avoue qu’elle ignore tout du dossier. Lorsque la sœur d’Ange réitère sa demande d’intervention pour l’ouverture d’une enquête sur place, elle s’entend répondre : « Quand on ne trouve pas, on ne trouve pas Madame … Que voulez-vous que je vous dise? ». Que doit-on comprendre de la réponse des autorités françaises ?
La famille demande simplement que le Consulat français et l’Ambassade de France au Cameroun jouent pleinement leur rôle de conseil et d’assistance pour retrouver Ange Badou. Le Procureur de la République de Douala se dit prêt à accepter l’aide française pour les besoins de l’enquête. La famille souhaite donc que les autorités françaises collaborent avec les autorités camerounaises pour retrouver Ange. Parce que l’incertitude est la pire des situations, aidez-nous à lutter contre l’inaction des autorités françaises !
Citoyens, adhérez au groupe facebook ANGE BADOU et faites circuler ce communiqué !
Journalistes, relayez l’information !
Hommes politiques, saisissez-vous de ce dossier !
Pour plus d’informations, contactez le 06 43 50 30 28 ou l’adresse e-mail : disparuangebadou@gmail.com