L'acharnement judiciaire contre le jeune journaliste Khaled Derarni, de Slimane Hamitouche membre de SOS Disparus et de Samir Belarbi, condamnés successivement par le tribunal de Sidi M'hamed à 3 années de prison ferme ( et une amende) et 2 ans de prison dont 4 mois ferme pour les deux autres personnes, prouve encore une fois que le pouvoir politico-militaire est dépassé et inapte au changement.
Malgré le gel des manifestations hebdomadaires depuis mars dernier, ces trois noms viennent s'ajouter à la longue liste des prisonniers d'opinion qui s'entassent dans les prisons algériennes depuis le 22 février dernier.
Comme toujours, selon les avocats de la défense, les accusations et les condamnations sont infondées. Une fois encore, les leviers de la justice aux ordres sont actionnés pour réprimer et bâillonner la population. Cet acte est non seulement une aggravation des entraves aux principes fondamentaux démocratiques - liberté de la presse, liberté d'expression et d'opinion- mais aussi une grave provocation envers toute la population algérienne qui vit une situation inédite en raison de la pandémie du coronavirus et de la mauvaise gestion du pays.
Trop c'est trop !
Nous citoyennes et citoyens, en Algérie et à travers le monde, demandons la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers d'opinion et mettons en garde les responsables sur le risque d'explosion sociale et d'embrasement de la situation déjà dramatique dans notre pays.
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