Ramila UZUNALOVI et son mari Tavtukh NAMAZOV, de nationalité géorgienne, arrivés en France, avec leurs 3 enfants, le 12 mars 2019 avaient fui la Géorgie espérant trouver en France une terre d’accueil où vivre en paix mais leur demande d’asile a été rejetée.
Les enfants rapidement intégrés à l’école, au collège, au lycée ont appris notre langue et passent dans les classes supérieures. Leur retour en Géorgie compromettrait gravement leur avenir en les mettant en échec scolaire après 4 années de scolarisation en France.
Les parents, Ramila et Tavtukh, bien intégrés eux aussi, se sont engagés comme bénévoles auprès des Restos du Cœur, de la Banque Alimentaire et du Tritout Solidaire. Ramila, par sa connaissance du russe et ses rapides progrès en français, a joué le rôle d’interprète auprès des familles ukrainiennes fréquentant les Restos du Cœur.Elle a eu plusieurs promesses d’embauche en CDI qui n’ont pas pu se concrétiser en l’absence d’un récépissé l’autorisant à travailler.
Leur fille aînée, Diana, dont l’audition est proche de zéro, bénéficie d’un accompagnement spécifique, d’abord au collège puis au lycée Thomas Pesquet et de soins performants (implant cochléaire, suivi par le Professeur MOREAU au CHU de Caen, rééducation par une orthophoniste et des audioprothésistes). Grâce à ces aides, elle met en place les stratégies nécessaires pour surmonter son handicap. Ses bons résultats lui ont valu une distinction du conseil de classe. Elle a effectué un stage satisfaisant dans une entreprise à Coutances. Son retour en Géorgie compromettrait gravement son avenir en mettant fin au processus de soins et d’aide en cours.
Le Tribunal Administratif de Caen a annulé une OQTF à l’encontre de Ramila et ses enfants en Géorgie le 6 février 2023.
Une nouvelle OQTF a été prise par le préfet de la Manche le 13 juillet pour expulser Ramila et ses enfants en Géorgie, suivie le 4 août d’une assignation à résidence dans la commune de Coutances.
Ramila UZUNALOVI a saisi le Tribunal Administratif de CAEN pour faire annuler l'OQTF : l’audience se tiendra mercredi 9 Août.
A son mari, Tavtukh, déjà expulsé en Géorgie le 26 novembre le Préfet veut ajouter Ramila et ses enfants :POURQUOI S’EN PRENDRE A UNE FAMILLE DONT LE PARCOURS D’INTEGRATION SUSCITE L’ADMIRATION? LE MAIRE DE COUTANCES, LUI-MEME, LA QUALIFIE DE « FAMILLE COUTANÇAISE » EN CONSEIL MUNICIPAL ?
MONSIEUR LE PRÉFET, ACCORDEZ À RAMILA UNE ADMISSION EXCEPTIONNELLE AU SÉJOUR POUR QU’ELLE NE SOIT PLUS EN « SITUATION IRRÉGULIÈRE » ET QU’ELLE PUISSE SUBVENIR AUX BESOINS DE SA FAMILLE EN AYANT LA POSSIBILITÉ DE TRAVAILLER »
LES SIGNATAIRES DEMANDENT :
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