Suite à l’unilatérale prise de possession de la Papouasie occidentale tout juste libérée des Néerlandais à leur initiative, par les Indonésiens le 15 août 1962, les Papous sont régulièrement victimes de violences inacceptables de la part des autorités indonésiennes :
« les violations des Droits de l’Homme sont devenues la norme : « Tous les mois, les soldats viennent et tirent dans le tas ». Les forces de l’ordre interviennent au moindre incident et abusent de leur rôle anti-insurrectionnel. Depuis 1962, on estime le nombre de morts à 100 000 (NB : 100 000 ? 400 000 ? 1 million ? Nul ne le sait puisqu’aucune transparence n’existe !). Emprisonnements, tortures, viols, assassinats s’exécutent à répétition dans les villages mis à feu et à sang par l’armée. Les rassemblements sont bien évidemment matés avec cruauté à l’instar du troisième Congrès du peuple de Papouasie en 2011. Hisser le drapeau papou, comme avait osé le faire Filep Karma, symbole de la lutte indépendantiste, c’est risquer une peine de quinze ans de prison. Les Papous commencent à être minoritaires sur leurs terres natales. A ce rythme, ils ne représenteront plus que 15% de la population en 2030, contre 48% aujourd’hui et 96% en 1971.
En septembre 2017, « le Comité Spécial des Vingt-Quatre (de l’ONU), chargé de veiller sur l’autonomisation des pays colonisés a rejeté une pétition présentée par Benny Wend (leader indépendantiste exilé politique au Royaume-Uni), signée par 1,8 millions de Papous demandant leur indépendance. »
Pour en savoir plus : https://casoar.org/2017/10/25/west-papua/
Par conséquent les signataires demandent à ce que l’État (français), représentant selon ses propres dires la patrie des droits de l’homme, et le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, située sur une terre mélanésienne (tout comme l’est celle de la Papouasie occidentale) :
. interviennent auprès de l’ONU, chacun pour ce qui les concerne, afin que la revendication d’indépendance du peuple papou soit prise en compte par l’ONU et que surtout cessent au plus vite les violences infligées aux Papous par l’Indonésie ;
. ferment en attendant les ambassades et consulats d’Indonésie, en France métropolitaine et à Nouméa, et suspendent toute coopération avec l’Indonésie, ceci tant que les Papous n’auront pas retrouvé leur liberté, leur souveraineté et leur terres.
Les signataires précisent que leur démarche vise l’actuelle soi-disant « république d’Indonésie », et non pas les Indonésiens (de plus en plus nombreux à dénoncer l’occupation de la Papouasie et les violences à l’égard des Papous), et encore moins les Calédoniens d’origine indonésienne (ils font partie du peuple calédonien et sont invités à massivement signer cette pétition, comme tous les citoyens calédoniens).
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